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 Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)

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Jean Valjean
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Message#Sujet: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeSam 2 Mar - 0:21

Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin.
Valjean savait qu'il devait juste arriver à être heureux pour sa fille, mais c'était un effort de tous les instants. L'homme avait envie de se réjouir pour sa fille, sa tendresse Cosette, mais en même temps elle lui manquait tellement. Les moments de complicité qu'ils avaient tous les deux lui manquaient, quand elle lui adressait un sourire sans vraiment de raison, et qui avait le don de lui réchauffer le cœur. Mais non, il ne pouvait plus profiter de son sourire, de son visage d'ange. Et en attendant, eh bien… il ne savait même pas ce qu'il allait bien pouvoir faire. Il devait quitter Paris normalement, il devait prendre des mesures au vu du fait que Javers savait qu'il était dans le coin. Mais en même temps, Valjean ne se voyait pas partie sans sa fille. Ou au moins sans avoir pu voir sa fille. Il ne savait pas encore ce qu'il allait bien pouvoir faire, la seule chose qu'il savait c'était qu'il avait besoin de voir Cosette, mais qu'il n'avait aucune idée d'où elle se trouvait.

En désespoir de cause, Jean Valjean avait décidé de se rendre à l'endroit où le fiancé, ou le mari du coup il ne saurait plus trop dire où ils en étaient, vivait. Il avait sû son adresse, il se doutait – en tout cas il espérait, parce qu'il ne voulait pas envisager sa fille vivre dans un tel endroit – qu'il n'y vivait plus, mais il prenait la peine de s'y rendre dans le but de pouvoir au moins parvenir à avoir un indice d'où se trouvait à présent Marius Pontmercy et donc avec un peu de chance de savoir où se trouvait Cosette. Il devait lui parler, au moins une fois, savoir ce qui avait bien ou passer dans l'esprit de sa fille quand bien même l'homme se doutait de ce qui arrivait en réalité. Elle était amoureuse, malheureusement, le plus grand malheur des jeunes femmes.

Quand il arriva sur place, le vieil homme toqua plusieurs fois à la porte de l'appartement qu'occupait autrefois le jeune Marius, sans résultat. Valjean n'était pas plus que cela surpris et au fond il était vraiment rassuré de ne pas se dire que Cosette vivait dans un tel appartement. Cependant, il n'y avait apparemment pas de nouveau locataire. Valjean espérait pouvoir tomber sur la logeuse afin de savoir si Pontmercy avait donné une adresse où il allait vivre à présent. Il tenta tout de même un dernier coup. Une porte s'ouvrit, mais ce ne fut pas celle à laquelle Valjean frappait, juste celle d'à côté. Et quand l'homme posa son regard sur la femme qui venait d'ouvrir la porte, il ne put s'empêcher de sentir un frisson parcourir son corps. Parce qu'il la reconnaissait, malgré la pauvreté, c'était la dame Thenardier.
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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeMer 20 Mar - 16:22

Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Cette fois-ci, ce n’est pas elle qui allait arpenter les rues de Paris à la recherche de pigeons à plumer. Elle en faisait assez comme ça, et la Thénardier avait envie de rester chez elle. Elle n’en avait pas souvent l’occasion, et on ne pouvait pas dire qu’elle lambinait. Si elle profitait allègrement de ses filles, elle mettait aussi la main à la patte. Et encore heureux, si Eponine et Azelma mettaient parfois de la bonne volonté à faire les choses correctement, (pas assez souvent au goût de la mère mais ça) elles étaient très loin d’avoir l’expertise et le savoir faire nécessaire. Pourtant, ce n’était pas faute de tenter de leur faire rentrer dans le crâne la façon la plus adéquate pour s’y prendre, mais rien n’y faisait. Oh oui elles faisaient des progrès, et elles avaient leurs utilités, sinon, le couple ne les aurait pas gardées, mais Mathilde apprécierait qu’elles se montrent encore plus efficaces. Ce n’était pourtant pas trop demandé. Les Thénardier continuaient de loger leurs deux filles, tant qu’elles faisaient ce qu’il fallait pour leur apporter une aide pécuniaire et qu’elles se débrouillaient plus ou moins pour manger.  

C’était un deal honnête, certains les auraient déjà flanquées à la porte, elles étaient adultes après tout. Mais non, les Thénardier les gardaient. Tant qu’elles y mettaient de leur contribution certes, mais tout de même. Quoiqu’il en soit, la mère de famille estimait que pour une fois, elle n’avait pas à travailler. Pourtant, une paire de mains supplémentaire ne serait pas de trop étant donné la précarité dans laquelle ils vivaient, mais qu’importe, elle avait envie de prendre un peu de repos pour elle, et c’est cela qu’elle allait faire. Elle en avait marre de cette situation, même si le couple Thénardier avait su se faire de nouvelles relations, et qu’ils étaient toujours aussi doués, les affaires n’étaient pas florissantes, et c’était pesant. La femme espérait grandement que les choses allaient rapidement changer en bien.

Malheureusement, c’est quand on cherchait le calme et le repos qu’il y en avait toujours un pour tout gâcher. Elle entendait d’ici les coups frappés à une porte. Pas la sienne, mais l’appartement d’à côté. Il n’y avait plus personne là-dedans, mais cela ne semblait pas décourager l’invité. Passablement agacée, la Thénardier décida d’aller ouvrir pour dire à celui d’à côté de ficher le camp. Mais quelle ne fut pas sa surprise, en tombant sur un homme qu’elle avait rencontré plus tôt. Valjean… si elle pensait le croiser à nouveau ici. Pensait-elle du bien de cet homme ? Assurément que non. S’il leur avait donné un beau paquet d’argent pour Cosette, après son passage, tout était allé de travers pour eux. Et comme il fallait bien un coupable, Valjean était un très bon candidat.

« Tiens donc. Un revenant. Qu’est-ce qu’vous v’nez faire pas ici hein ? Y’a des bruits qui courent comme quoi vous êtes mort, malheureusement ça semble faux. »

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Jean Valjean
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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeSam 8 Juin - 22:59

Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin.
Jean Valjean ne s’était pas du tout attendu à se retrouver nez à nez avec Madame Thénardier, la femme qui avait plus ou moins élevé Cosette. Plus ou moins, oui, parce qu’on ne pouvait pas dire que cette femme avait été particulièrement tendre avec sa fille de cœur, bien au contraire. Et Cosette n’avait pas manqué de souvent craindre le retour de cette odieuse personne. À choisir, l’homme aurait préféré ne pas croiser la route de cette femme de nouveau, surtout qu’elle ne manquait pas de le connaître et pire encore de le reconnaître. L’homme n’avait vraiment pas besoin de ça en ce moment, il avait suffisamment d’ennuis entre la disparition de Cosette et le fait que Javert l’avait retrouvé. Il n’avait aucune envie de s’imposer les Thénardier en plus là-dessus, mais en même temps ce n’était pas comme s’il pouvait revenir en arrière maintenant.

Parce que la femme se trouvait là et elle ne manqua pas de le reconnaître. Elle lui affirma que le bruit courrait qu’il était mort… et à choisir, l’homme aurait bien aimé qu’elle continue de le croire mort. L’esprit de l’ancien forçat ne manquait pas de tourner très rapidement, dans le but de trouver une solution, quand bien même il ne devait pas réellement y avoir de solution non plus. Au final, il décida de jouer les naïfs.

« Il ne me semble pas vous connaître Madame. »
Dit-il alors, même s’il n’était pas sûr que ça puisse marcher. Mais ce n’était pas comme s’il avait réellement le choix. Il devait se protéger, il ne devait pas en rajouter sur ses épaules. Quand bien même, Valjean n’était pas sûr que le fait que Thénardier le reconnaisse aggrave vraiment sa situation, mais il voulait quand même se montrer prudent. « Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez. » Ajouta-t-il, tentant de se montrer le plus crédible possible.

Jean Valjean savait mentir, il passait sa vie à mentir. Ce qui en soit n’était pas une si bonne chose que ça non plus, il regrettait de devoir constamment mentir à Cosette et en un sens, Jean Valjean ne pouvait pas s’empêcher de se dire que c’était peut-être en partie pour cela que sa fille de cœur avait décidé de s’enfuir. Enfin, dans tous les cas, il ne pouvait pas revenir en arrière la concernant et en cet instant précis, l’homme cherchait surtout à se protéger. Même s’il n’était pas connu comme Jean Valjean auprès des Thénardier, mais par son ancien nom qu’il n’avait pas utilisé depuis des années maintenant – cela dit, son nom de Valjean non  plus –, il savait que Javert avait plus d’un tour dans son sac pour le retrouver. Il ne devait pas prendre de risque donc, il devait tenter le tout pour le tout.  
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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeVen 19 Juil - 10:02

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
La Thénardier était sûre d’elle. Quand bien même il avait vieilli depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. C’était bien Jean Valjean, quand bien même elle ne le connaissait pas sous ce nom-là, mais c’était lui, elle le reconnaissait. Celui qui était venu cherché la petite Cosette. Qui, depuis ce jour avait créé le déluge dans la famille Thénardier. Mathilde s’était toujours promis de ne jamais oublier ce visage, alors elle était vraiment sûr d’elle. Et elle comptait bien lui montrer, et lui faire part de tout le ressenti qu’elle avait pour lui. « Monsieur le maire » tu parles. Un escroc, un moins que rien. Ils avaient tout perdu à cause de lui, et elle ne le laisserait pas filer ainsi. Elle ne savait pas ce qu’il venait faire par ici, mais cela n’avait pas grande importance à ses yeux. Maintenant qu’il était là, elle n’allait pas le lâcher.

Elle ne savait pas encore comment elle allait procéder, mais elle comptait bien faire en sorte qu’il ne s’en sorte pas aussi bien. Ce n’était pas juste, ou du moins, elle n’était pas d’accord. Mathilde Thénardier était une femme têtue, et qui ne lâchait jamais rien. Alors elle ne lâcherait pas l’affaire concernant cet homme. Elle le toisa encore du regard, continuant de le détailler, de le scruter.

« Il ne me semble pas vous connaître Madame. Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez. »

Elle ricana. Non mais franchement, pensait-il sincèrement que cela avait un risque de marcher ? Surtout que Cosette avait utilisé exactement la même tactique, et elle trouvait cela minable. Cela confirmait bien en tout cas, qu’il était son « père » et donc qu’il était bien la personne qu’elle pensait qu’il était. Elle ne se laissait pas prendre, surtout qu’elle était du genre physionomiste, alors il n’y avait aucun moyen pour qu’elle accepte ses « excuses » ou qu’elle le croit.

S’il pensait s’en sortir, eh bien il allait être déçu. Elle croisa les bras sur sa poitrine, sans le lâcher du regard. Il était pris au piège de toute façon, alors mentir ne servait absolument à rien, surtout qu’elle était certaine que c’était bel et bien lui, donc il n’avait pas besoin de faire des efforts pour tenter de l’en dissuader. C’en était même pitoyable, comme pour Cosette au final. Mais elle n’était pas surprise, c’était lui qui l’avait élevée.

« Oh, s’il vous plaît. Ne vous donnez pas cette peine. Je sais qu’c’est vous. La p’tite, Cosette, elle a tenté la même technique. Vous êtes aussi désolants l’un qu’l’autre, monsieur le maire. Bien que vous ne soyez plus maire de rien. Inutile de tenter de vous dérober, maintenant, il va falloir que vous payiez vos dettes. »

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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeVen 1 Nov - 22:00

Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin.
C’était bien sa veine, après Javert, après le père Thénardier, voilà que Valjean tombait sur la mère Thénardier. Bon, il savait qu’elle était dans les parages, parce que sa famille se trouvait là, mais ça ne voulait pas dire qu’il sautait de joie quand même d’être en face de la femme. Parce qu’en prime, elle n’avait pas manqué de le reconnaître et cela malgré les années qui avaient passé. L’homme l’avait reconnu également, alors qu’elle avait pris le même nombre d’année sur le visage et surtout que la pauvreté était arrivée par là. Mais Valjean l’avait reconnu quand même.

Il aurait quand même aimé qu’elle ne le reconnaisse pas comme elle l’avait fait et surtout, qu’elle ne prenne pas la peine d’insister comme elle était en train de faire. Valjean serra des dents en entendant les paroles de la femme, surtout quand elle affirma que la petite Cosette avait tenté de faire la même technique que lui. Cosette avait rencontré Madame Thénardier ? Son sang ne faisait qu’un tour donc, parce qu’il ne supportait pas l’idée que cette femme put de nouveau poser son regard sur sa fille, de nouveau s’en prendre à elle. Il n’avait pas eu de nouvelle depuis un moment de Cosette, il espérait qu’elle allait bien, même si elle avait donc recroisé la route de cette femme qui lui avait fait tant de mal. La femme continua de parler, l’homme l’écouta, mais il n’avait aucune envie d’atteindre à sa requête. Ce n’était pas parce qu’il se retrouvait de nouveau en face de Madame Thénardier qu’il allait se rabaisser, quand bien même ce n’était pas non plus vraiment le moment de faire des vagues.

Mais il ne pouvait définitivement pas se laisser parler de cette manière, surtout pas par cette femme. Il n’avait pas de respect pour les Thenardier. Si l’homme s’était montré courtois et clairement généreux le jour où il avait récupéré Cosette, il avait bien vu la manière dont ils la traitait et ce n’était pas du tout une bonne façon de traiter une enfant et encore moins une façon aussi adorable que Cosette.

« Je pense avoir suffisamment payé ma dette en vous donnant tout cet argent à l’époque. » Répondit-il dans un tout bourru.

Il ne niait plus qu’il était bel et bien ce Monsieur le Maire qui était venu voir Cosette et qui l’avait emporté avec lui. À quoi bon ? S’il continuait de nier, la femme sous ses yeux allait sans doute rétorquer qu’elle l’avait bel et bien reconnu et qu’il ne devait pas mentir. Dans son souvenir, la femme était quand même sacrément têtue donc ça ne servait à rien qu’il continue de nier.
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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeDim 5 Jan - 10:20

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La femme se demandait si c’était un hasard qu’elle tombe sur tant de visages qu’elle avait connu par le passé. Cosette puis le « père » de cette dernière, ceux qu’elle tenait responsable de leur malheur, puisque tout était arrivé après qu’il ait emmené la petite. Rien ne garantissait que si elle était restée, ils auraient été prospères, mais elle préférait le penser, parce qu’il était plus simple d’avoir un coupable fait de chair et de sang, comme cet homme-là par exemple. Et comme Cosette aussi, deux pour le prix d’un, elle n’allait pas faire la fine bouche.

Elle remarqua le fait qu’il eut une réaction quand elle lui parla de Cosette. C’était peut-être imperceptible, mais avec autant d’expérience dans la magouille, la femme savait déchiffrer le langage corporel. Il n’appréciait probablement pas le fait qu’elle ait revu Cosette, mais elle s’en moquait, elle comptait bien la revoir encore et encore jusqu’à ce qu’elle paye ce qu’elle devait à leur famille. C’était aussi simple que ça. Elle n’avait aucune envie d’être clémente avec qui que ce soit, pare que la vie ne l’était pas, tout simplement. Et encore, peut-être que la famille de cet homme, « Monsieur le maire » avait encore un peu de chance, puisqu’elle ignorait tout de la véritable identité de cet homme. Si elle savait qu’il était Jean Valjean, elle l’aurait fait chanter, ou serait directement allée le dénoncer pour empocher la récompense. Alors il pouvait s’estimer heureux, autant que possible du moins. Parce qu’elle n’était pas du genre à faire des cadeaux à qui que ce soit, et l’homme en face d’elle allait en prendre pour son grade, s’il pensait qu’elle allait le laisser tranquille, il pouvait se berner d’illusions autant qu’il le voulait.

Elle ne laissait jamais filer une opportunité de se faire de l’argent, il était peut-être cette opportunité, alors elle n’allait pas le laisser filer. Sa famille en avait trop besoin. Elle ne savait pas comment elle pouvait arriver à saigner cet homme de son argent, elle ne savait pas non plus s’il était aussi riche qu’avant, mais vu Cosette et ses airs de bourgeoise, elle tentait à penser que oui.

« Je pense avoir suffisamment payé ma dette en vous donnant tout cet argent à l’époque. »

Ça n’enlevait rien au fait qu’il allait leur en donner encore, parce qu’elle l’avait décidé. Oui il avait payé pour Cosette, mais à bien y réfléchir, et vu l’état des choses aujourd’hui, elle se demandait s’ils n’auraient pas mieux fait de garder la gamine pour l’exploiter plus tard, quand elle serait plus grande et plus utile, parce qu’enfant, elle était une véritable plaie.

« Vous pensez ? Vous avez plus de responsabilités que vous ne pensez monsieur, soyez en certain. »

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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeVen 8 Mai - 13:10

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Jean Valjean a l’époque avait donné beaucoup d’argent aux Thénardier pour pouvoir récupérer Cosette. Quand on y pensait un peu, c’était comme s’il avait payé pour acheter sa fille, en fait c’était clairement le cas et donc ce n’était pas très sain, mais en même temps c’était peu de chose en comparaison de la joie d’avoir la jeune femme dans sa vie, de la joie de pouvoir la libérer de son fardeau. Cette petite avait vécu un enfer auprès des Thénardier, Cosette avait fait des cauchemars longtemps de La Thénardière longtemps après qu’ils soient ensemble, il avait dû la consoler de nombreuses fois et lui rappeler que cette mégère ne serait plus jamais dans sa vie. L’argent qu’il avait déboursé à l’époque n’était donc rien en comparaison de la liberté de sa fille. Mais en même temps, il en avait donné largement assez. Il n’avait pas l’intention de donner un sou de plus à ces personnes, qui visiblement avaient très mal fini. Il suffisait de voir l’état de La Thénardière pour comprendre qu’elle n’avait plus la vie qu’elle avait autrefois, quand elle tenait l’auberge avec son mari. Est-ce que c’était arrivé à cause du départ de Cosette ? Valjean était d’avis que vu comment ils avaient traité l’enfant, ce n’était pas en rapport, mais qu’ils n’avaient eu que ce qu’ils méritaient.

Valjean ne se montrait pas si radical normalement avec les personnes en difficulté, la preuve il donnait quand même énormément d’argent aux pauvres (même si c’était aussi une façon pour lui de se racheter une certaine conscience, en faisant des bonnes actions). Mais concernant les tenanciers de l’auberge, les anciens tuteurs de Cosette, clairement Valjean ne pouvait pas réellement se montrer agréable, se montrer ouvert d’esprit. Ils avaient traité sa fille comme un esclave, ils l’avaient traumatisé, ce n’était pas quelque chose que l’homme pouvait pardonner.

« Je n’ai aucune responsabilité à votre encontre Madame. » Dit-il durement, quand elle lui affirma qu’il avait plus de responsabilité que ce qu’il ne pensait. Il n’avait rien à voir dans leur déchéance, il avait fait ce qu’il fallait à l’époque, ça il en était certain. Quand bien même, ça ne le rassurait pas spécialement de se dire que ces personnes pouvaient potentiellement tourner autour d’eux, dans le but de faire du mal à Cosette. Ces derniers temps, il y avait quand même beaucoup trop de fantôme du passé qui revenait trop vivement dans la vie des Fauchelevent. « Je ne vous donnerais pas un sou de plus, vous avez eu ce que vous méritez pour votre… peine autrefois, cela suffit ! »

Leur peine… si on voulait, mais on allait dire les choses comme ça. Il avait quand même allongé l’argent à l’époque, il avait été plus que généreux. Il n’avait pas l’intention de l’être plus maintenant, même s’il avait encore les moyens de payer bien sûr. Cela dit, il se doutait que s’il en donnait encore, ça allait forcément réclamer encore plus après.
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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeMer 22 Juil - 9:42

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S’il pensait qu’elle allait le laisser s’enfuir comme ça, c’était bien mal la connaître. Maintenant qu’elle l’avait devant elle, elle allait tout faire pour avoir quelque chose. On ne se débarrassait pas facilement des Thénardier, s’il pensait qu’elle allait accéder à sa requête et le laisser tranquille, elle se méprenait lourdement. Il n’allait pas s’en tirer ainsi. Il serait un peu extrême de dire que tout était de sa faute, mais c’était à partir de son « rachat » de Cosette que leur vie s’était grandement détériorée. Ils n’avaient jamais roulé sur l’or, mais quand ils avaient leur auberge, on pouvait tout de même dire qu’ils s’en sortaient bien mieux que maintenant. Là, c’était clairement la misère. La Thénardier avait besoin de se trouver des coupables, même s’il n’y en avait pas forcément. Et cet homme était un bon coupable, Cosette aussi. Mais là c’était lui qu’elle avait sous les yeux, alors il allait déguster, c’était comme ça. Si en plus de passer sa colère sur lui, elle pouvait récolter quelques sous, elle n’allait pas dire non. Effectivement, il n’avait pas de raisons de lui donner de l’argent, mais elle pouvait toujours tenter le coup.

De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait quelque chose à perdre. Mais en un sens, il avait tout de même de la chance. Elle ne connaissait pas sa véritable identité. Si cela avait été le cas, elle l’aurait volontiers dénoncé, en vue d’obtenir une jolie récompense pécuniaire en échange. Certes, il ne fallait pas qu’elle s’approche trop près des forces de l’ordre, mais pour un beau petit pactole, il fallait savoir prendre des risques, elle en savait quelque chose. Et pour une fois, elle aurait obtenu cet argent en faisait quelque chose de légal, ce qui n’était pas donné à tout le monde.

« Je n’ai aucune responsabilité à votre encontre Madame. »

Qu’il croyait. La Thénardier ne pensait pas de la même manière que cet homme, il avait une responsabilité envers eux. Et il allait payer ses dettes. Imaginaires peut-être, mais il en avait tout de même, et il n’y échapperait pas. Il ne fallait pas qu’il se fasse de faux espoirs. Tant qu’elle le tenait, elle n’allait pas le lâcher. Et la Thénardier était sacrément tenace, il l’apprendrait à ses dépens.

« Je ne vous donnerais pas un sou de plus, vous avez eu ce que vous méritez pour votre… peine autrefois, cela suffit ! »

C’est cela, élever une gamine pleurnicheuse pour quelques malheureux sous n’avait pas été de tout repos. Et on ne cessait de les embêter avec tout cela. C’était inacceptable, il y en avait assez de plaindre la pauvre Cosette. Eux aussi étaient à plaindre, mais on ne cessait de les fustiger, tout le temps, pour des raisons quelque peu absurdes à son sens. Mais bon, elle ne comptait pas se laisser faire.

« Mensonges. Vous vous comportez comme un poltron, p’t’être bien que Cosette se montrera plus généreuse que vous… je l’ai croisée l’autre jour. »

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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeDim 8 Nov - 14:00

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Il était hors de question pour Valjean de donner le moindre sou en plus à cette femme, parce qu’il savait parfaitement ce qui allait arriver si jamais il le faisait. L’homme avait été déjà particulièrement généreux quand il avait décidé de leur donner de l’argent en compensation de la peine qu’ils avaient eu d’élever Cosette. C’était la moindre des choses en un sens de dédommager des personnes qui avaient accepté de s’occuper d’une enfant, mais il était évident que Jean Valjean avait été quand même sacrément généreux quand il avait donné tout cet argent à ces Thénardier. C’était dans le but de pouvoir récupérer Cosette sans encombre, afin qu’ils ne posent pas plus de question. Ce qui avait été le cas, et il avait cru qu’il n’entendrait plus parler de ces personnes.

Malheureusement, ils étaient encore là. Valjean ne prit pas ombrage des paroles de la femme quand elle le traita de menteur, de poltron. Elle pouvait l’insulter autant qu’elle le voudrait, l’ancien forçat n’en avait que faire. Vraiment que faire. Cependant, quand il entendit le nom de Cosette, Valjean se tendit tout d’un coup. Par contre, elle ne pouvait pas se permettre d’oser s’en prendre à Cosette….

« Baliverne ! »
Répondit-il en entendant la femme affirmer qu’elle avait croisé sa fille dernièrement.

Valjean avait envie de croire que cette femme se contentait simplement de bluffer et qu’elle ne disait pas la vérité, qu’elle n’avait pas croisé Cosette. Mais en même temps… et si c’était le cas. Forcément, Valjean ne pouvait pas se permettre de prendre le risque, il était hors de question que cette femme décide de s’en prendre à sa fille simplement parce qu’elle voulait obtenir de sa part de l’argent. Il avait le sentiment d’être un peu pris au dépourvu. Il ne savait pas exactement quoi faire. Il ne pouvait pas se permettre de céder au chantage pour autant, mais en même temps il ne pouvait pas prendre le risque que cette odieuse femme retrouver Cosette. Et après tout ce qu’elle avait fait à sa fille dans son enfance – Cosette en avait été traumatisé tout de même –, il était hors de question qu’il la laisse la retrouver. Il ne savait pas exactement que faire, il ne savait pas s’il pouvait prendre ce risque… Au final, il eut le sentiment de choisir le moins pire entre la peste et le choléra.

« Très bien… je peux vous donner un peu d’argent. » Dit-il en sortant sa bourse. Il n’avait pas vraiment de choix au final, il espérait pas prendre la pire décision du monde.
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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeSam 30 Jan - 18:56

Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Si l’homme pensait qu’il allait s’en sortir comme ça, que la mère Thénardier allait le laisser tranquille, c’était très mal la connaître. Elle allait ronger son os jusqu’à ce qu’elle décide qu’il n’avait plus rien à donner, pas avant. Et ce n’était très certainement pas Valjean qui allait décider de quand ce moment serait arrivé. Certes, leur rencontre était totalement fortuite, et elle ne s’était pas du tout attendue à le revoir, et encore moins ici et ainsi. Mais elle décidait de prendre cela pour une aubaine. Elle le prenait comme responsable de tous leurs malheurs avec Cosette. C’était peut-être injuste, mais il fallait bien des coupables non ? Il était bien plus simple d’en vouloir à des personnes de chair et de sang, pour décharger sa frustration et exercer sa vengeance, cela aidait grandement.

Et cet homme, il devait encore beaucoup aux Thénardier, c’était ainsi. Après tout, grâce à eux, il avait eu une fille, n’avaient-ils pas été généreux en lui refilant Cosette ? La gamine avait toujours été un poids, toujours à geindre et à chouiner, et son absence avait été un soulagement. Mais tout de même, ils auraient pu décider de la garder, alors il devrait se montrer bien plus reconnaissant envers eux.

« Baliverne ! »

La mère de famille afficha un sourire supérieur. Voilà la corde sensible, très bien. Elle comptait l’user encore, et encore, et encore… elle avait bel et bien vu Cosette, et elle n’hésiterait pas une seconde à s’en prendre à cette peste de gamine, elle ne méritait pas la vie qu’elle avait. Si les Thénardier n’avaient pas été là, elle serait morte avec sa mère, ils lui avaient sauvé la vie, et elle se montrait d’une ingratitude époustouflante, alors oui… soutirer de l’argent à Cosette n’avait rien de rebutant, au contraire, et cet homme devait en être conscient, parce qu’elle ne plaisantait absolument pas avec lui.

« Très bien… je peux vous donner un peu d’argent. »

Son sourire se fit un peu plus grand, heureuse d’avoir gagné la partie. Et ce ne serait pas la dernière. Elle allait accepter son argent, bien entendu, mais elle comptait bien en demander davantage dans les prochains jours, elle ferait en sorte de lui remettre la main dessus. Dans tous les cas, si ce n’était pas lui, ce serait Cosette, alors il avait intérêt à se montrer disponible. Sinon… c’était sa fille chérie qui devra casquer à sa place.

« Tiens donc, vous voilà devenu généreux. J’savais bien, qu’vous étiez un homme bon. La Cosette peut être fière de son cher paternel… mais l’inverse n’est pas forcément vrai. Franchement, vous en avez fait n’importe quoi d’cette gamine. Une petite chose fragile et délicate juste bonne à mariée à un bourgeois. »

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Jean Valjean
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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeSam 18 Déc - 13:08

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Valjean n’appréciait pas spécialement de répondre au chantage de son interlocutrice, mais en même temps malheureusement, il n’avait pas beaucoup d’autres choix. Cette femme savait y faire, en parlant de Cosette, elle touchait bien évidemment à son point sensible et l’homme ne pouvait vraiment pas la laisser faire. Si en lui donnant un peu d’argent il pouvait la faire taire… mais en même temps l’ancien forçat n’était pas non plus dupe, il savait que cette femme risquait d’en demander plus ensuite. Après tout, elle avait déjà reçu une belle somme quand l’homme était venu chercher Cosette, Valjean s’était sacrément montré généreux ce jour-là. En grande partie parce qu’il se devait d’arriver à ses fins et qu’il n’avait pas spécialement eu envie que les Thénardier fassent des histoires. Sauf que maintenant, ils en faisaient encore. Enfin, la mère Thénardier en tout cas en faisait.

L’homme ne prit pas la peine de réagir à la remarque de cette femme, quand elle affirma qu’il était devenu généreux. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait de lui rétorquer qu’il avait quand même eu l’habitude d’être généreux, qu’il avait même sans aucun doute été beaucoup trop généreux avec elle et son époux. Mais bon, cela ne servait à rien de rentrer dans ce débat, quelque chose lui disait que la femme ne serait pas d’accord avec lui. De toute façon, l a femme avait enchainé en parlant de Cosette.

Valjean serra des dents en l’entendant affirmer que Cosette pouvait être fier de son père, mais que l’inverse n’était pas forcément vrai, parce qu’il avait fait n’importe quoi de cet enfant… une petite chose fragile juste bonne à marier à un bourgeois. Forcément, c’était un sujet sensible et Valjean n’avait aucune envie que cette femme parle de sa Cosette de cette façon. Est-ce qu’elle en savait à ce point sur Cosette ? Qu’elle était bel et bien l’épouse d’un bourgeois à présent et qu’elle l’avait quitté ? C’était dans l’ordre des choses, mais très clairement l’ancien forçat aurait aimé qu’elle le fasse différemment, qu’elle ne lui mente pas comme elle l’avait fait. Ce sujet était sensible et forcément, il n’avait aucune envie de parler de tout cela avec cette ancienne aubergiste de pacotille.

« Qu’est-ce que vous en savez au juste ? » Demanda-t-il, en ne cachant rien du fait que ce sujet était particulièrement sensible. « En quoi je pourrais ne pas être fier de ce que devient Cosette ? » Il n’aimait pas de base qu’on lui dicte comment il devait penser, mais il appréciait encore moins quand ça venait d’une personne comme elle. Il sortit sa bourse et lui lança quelque pièce. « Vous devriez prendre cet argent et vous occuper de votre famille. » Rétorqua-t-il vivement.

S’il y avait bien une chose qui l’agaçait, c’était que cette personne se permettre de le juger, alors qu’elle était loin d’avoir été une bonne personne pour Cosette. Et il était agacé de se retrouver contre un mur à devoir encore lui donner de l’argent.
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Message#Sujet: Re: Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier)   Les vieux souvenirs ne sont jamais bien loin. (Madame Thénardier) I_icon_minitimeMer 15 Juin - 12:47

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
La Thénardier voyait bien que l’homme n’était pas à son aise, mais ce n’était pas son problème. Et même, elle appréciait qu’il ne soit pas à son aise. Ce bougre avait été responsable de pas mal de leur problèmes, ou au moins, la femme aimait à le penser, parce qu’il était toujours agréable d’avoir un coupable, quelqu’un sur qui toujours rejeté la faute. Et « Monsieur le Maire » faisait très bien l’affaire. Bien sûr, il avait tout de même la chance d’avoir sa véritable identité pour lui, sinon, pensez bien que la femme s’en serait servi pour avoir encore plus d’argent. La dénonciation, ça ne faisait pas peur aux Thénardier, quand cela pouvait leur rapporter gros. Mais pour le moment, elle allait se contenter de ce qu’elle avait, tout en réfléchissant à ce qu’elle pourrait faire de plus.

Elle n’avait pas vraiment d’états d’âmes en ce qui concernait cet homme. Vraiment pas. Elle n’en avait pour pratiquement personne à dire vrai, donc les choses étaient rapidement réglées. Ce qui comptait, c’était d’assurer la pérennité de sa famille, pour le reste, elle se moquait bien de faire les choses dans la légalité ou non, ou que ce soit moral ou pas. Que chacun s’occupe de ses affaires, elle ne comptait pas changer de façon de faire. Elle avait toujours fait ainsi dans tous les cas.

« Qu’est-ce que vous en savez au juste ? En quoi je pourrais ne pas être fier de ce que devient Cosette ? »

L’homme semblait vraiment énervé qu’elle évoque Cosette, et la Thénardier avait encore plus envie de le faire. Elle savait qu’il la considérait comme sa fille, alors il était forcément concerné par ce que les autres pensaient d’elle. Encore que, certains s’en fichaient éperdument. Mais cela ne semblait pas être le cas de cet homme. En tout cas, Cosette n’avait rien appris, et elle était toujours aussi faible que lorsqu’elle était enfant. Elle ne servait donc pas à grand-chose, au moins, la Thénardier n’avait pas de regrets, ils n’auraient rien pu faire de cette gamine, c’était une cause perdue.

« J’en sais pour ce que j’ai vu. »

« Vous devriez prendre cet argent et vous occuper de votre famille. »

La femme prit les pièces sans se faire prier, mais il n’était tout de même pas nécessaire qu’il se montre à ce point désagréable. Après tout, ce n’était pas sa faute s’il se sentait blessé par la vérité. Elle ne connaissait pas l’ampleur de la relation actuelle qu’il avait avec Cosette, mais les choses semblaient assez tendues, d’autant qu’il ne voulait pas que sa présence ici se sache…Il y avait quand même matière à creuser, mais il ne fallait pas qu’elle tire sur la corde trop fort d’un coup, mieux valait qu’elle laisse un peu de lest.

« Bien, bien. Mais c’est pas la peine d’vous montrer désagréable. C’était juste une constatation, mais si ça vous plaît qu’elle soit comme elle est, tant mieux pour vous. »

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