Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Peuple10
Michel Rolland
Michel Rolland
Messages : 34
Date d'inscription : 03/11/2021

On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Empty
Message#Sujet: On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac]   On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] I_icon_minitimeSam 16 Avr - 0:19

Lorsque Michel ouvrit les yeux, il ne put s’empêcher de remarquer le soleil qui inondait sa chambre. Un grand sourire, commençant à peine se dessiner sur ses lèvres, fut remplacé dans un instant par un état de panique. Il faisait beau, si beau.... et si TARD. Il devait se dépêcher s'il voulait arriver à temps à son cours.

Bon, improprement dit « son » cours, car il n'avait pas les moyens de se payer les études et se contentait d’assister à quelques exposés publics sur les sujets les plus variés. En toute honnêteté, cela ne pouvait pas continuer longtemps. Il fallait qu'il se décidât, qu'il mît un peu d'argent de côté et qu'il suivît ses études jusqu'au bout.

Un sourire sans aucune trace de gaieté lui fleurit pour quelques instants sur les lèvres. C'était tout, sauf chose facile. Pour commencer, il avait rarement assez d'argent pour parvenir à ses fins; pas question donc d'en trouver davantage pour mettre quelque chose de côté. L'autre problème était qu'il ne pouvait guère se décider au sujet d'une éventuelle future carrière. Les conférences auxquelles il assistait, loin de lui éclaircir les pensées, ne servaient qu'à le mettre en appétit. Le savoir était pour lui comme une ivresse; il n'aurait pas su où s’arrêter. Il secoua la tête. Soit ! Le plus important, ce jour-là, c’était de profiter d'une nouvelle opportunité d'élargir ses connaissances.

Il s'habilla en deux temps trois mouvements, sauta le petit-déjeuner (non pas qu'il y eût grande chose à manger dans la pièce) et sortit.

Mais non, franchement, tout lui allait de travers ce jour-là. Non seulement s’était-il levé tard, mais les rues et les ruelles de Paris, pas les plus faciles à naviguer dans le meilleur des cas, étaient presque bloquées en ce moment par la circulation. Il semblait que tout Paris était sorti pour profiter du beau temps. On y trouvait du tout : de petits commerçants qui vendaient du tout et du rien, des badauds qui s’arrêtaient chaque dix pas, des carrosses qui essaient d'avancer et, naturellement, on y voyait aussi ceux qui se chargeaient d’alléger les poches trop bien garnies. Il y avait même un spectacle à l'air libre et donc une foule qui se bousculait autour des saltimbanques et qui s'amusait à les regarder et à plaisanter.

Michel avait perdu le nombre de «  pardon ! », « laissez-moi passer ! » et « excusez-moi! » qu'il avait enchaînés et il sentait qu'il commençait à perdre patience. Près de la place du Panthéon, il se mit à courir. Précipité, les yeux fixés devant lui, il heurta quelqu'un et les papiers que ce dernier avait entre les mains se répandirent par terre. Michel se tourna vers l’étranger.

Excusez-moi fit-il d'une voix contrite, et s'agenouilla pour ramasser les feuilles éparpillées. Est-ce que vous allez bien ?

Il n'attendit pas la réponse et scruta attentivement l’étranger, pour s’assurer qu'il ne lui avait pas fait mal. Ensuite, il se leva et le regarda droit dans les yeux, d'un regard ouvert et sincère : Je regrette l'incident. Je me nomme Michel Rolland, à votre service.
Revenir en haut Aller en bas
On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Abc10
Basil Courfeyrac
Basil Courfeyrac
Messages : 116
Date d'inscription : 24/03/2019

On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Empty
Message#Sujet: Re: On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac]   On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] I_icon_minitimeJeu 4 Aoû - 19:07

On se regarde, on se connaît
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Les souvenirs de la nuit sur les barricades était encore très présent, et la douleur liée à ce souvenir était encore douloureuse. Surtout en ce qui concernait leurs amis qui étaient tombés cette nuit-là. Morts pour avoir voulu un monde plus juste, mort pour avoir défendu leurs idées. Courfeyrac était un rescapé, tout comme de nombreux autres (encore heureux qu’il ne fut pas le seul à échapper à la mort) et il ne voulait pas que cette chance qui lui avait été donnée soit gâchée par des gémissements, ou des pleurnichages dû au syndrome du survivant, cela ne serait pas rendre hommage à ses amis, bien au contraire, leur mémoire serait bafouée.

Alors le jeune homme avait décidé qu’il ne fallait pas se laisser abattre, et qu’il devait trouver le courage d’aller de l’avant, et de continuer sa vie. Cela ne voulait pas dire qu’il tirait un trait sur les amis de l’A B C, jamais il ne ferait une chose pareille, et il resterait lié à eux jusqu’à la mort, mais pour le moment, le groupuscule n’avait pas encore établi de véritable suite. Chacun devait déjà se remettre de la nuit des barricades. Certains faisaient preuve d’impatience, mais il fallait que tout le monde soit prêt à reprendre le combat, quel qu’il soit. En attendant que les réunions reprennent, Courfeyrac prenait des nouvelles régulières de ses amis. Enjolras, Grantaire, Marius et les autres. Mais il ne devait pas s’oublier pour autant. Son but était d’aller de l’avant, encore une fois, et cela passait aussi par ses études.

Si Courfeyrac voulait réussir, il ne pouvait pas se permettre de ne plus aller en cours, et de ne plus travailler. C’était une filière difficile, ce qu’il avait choisi, et il n’avait donc pas droit au relâchement. Ce n’était pas évident, dans ces circonstances, et les jours suivants cette nuit sanglante, il s’était retrouvé incapable de faire quoique ce soit. Mais maintenant, il réussissait à canaliser sa concentration sur ses cours. Du moins un peu, ce qui était toujours ça de pris, il fallait le reconnaître. Il avait d’ailleurs décidé de se rendre en cours, il avait un peu d’avance, ce qui lui permettait de ne pas avoir à courir dans les rues de Paris, mais voilà que quelqu’un le percuta de plein fouet, le faisant lâcher ce qu’il avait dans ses mains.

Excusez-moi. Est-ce que vous allez bien ? Je regrette l'incident. Je me nomme Michel Rolland, à votre service.

C’était un jeune homme qu’il avait en face de lui, et comme ça, son visage ne lui disait rien. Paris était une grande ville, il était difficile de connaître tout le monde en même temps. Ce dernier l’aida à ramasser ses affaires et Courfeyrac lui adressa un petit sourire en remerciement. Il n’avait pas besoin de se confondre en excuses, cela pouvait arriver à tout le monde, de ne pas faire très attention à où on mettait les pieds, et de bousculer quelqu’un, Courfeyrac n’allait pas lui en tenir rigueur.

« Ça va, ce n’est rien ne vous inquiétez pas. Basil Courfeyrac, enchanté. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Peuple10
Michel Rolland
Michel Rolland
Messages : 34
Date d'inscription : 03/11/2021

On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Empty
Message#Sujet: Re: On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac]   On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] I_icon_minitimeDim 2 Oct - 16:28

« Ça va, ce n’est rien ne vous inquiétez pas. Basil Courfeyrac, enchanté. »

Ce n'était rien, tant mieux ! Dans d'autres circonstances, Michel aurait peut-être pris le temps de faire plus amplement la connaissance du jeune homme devant lui. Dommage qu'il n'eût pas le temps de rester là pour échanger quelques mots, mais son cours était prioritaire. Il hocha la tête et répondit, lui aussi, avec un petit sourire. Il se tourna ensuite, prêt à reprendre sa course, quand une affiche lui attira l'attention. Il s'approcha afin de lire les deux ou trois phrases annonçant au grand public le renvoi d'un cours à une date ultérieure, en raison d'une légère indisposition du conférencier. Lentement, il lut le court texte une deuxième fois, sans vouloir comprendre les mots, sans vouloir accepter les nouvelles : oui, il s'agissait bel et bien de « son » cours, celui qu'il avait tellement tenu à suivre.

Il serra les dents. Quelle poisse, ce jour-là ! Cependant, la vie était ainsi et il était habitué à faire contre mauvaise fortune bon cœur. Il n'allait surtout pas accepter de gaspiller le peu de temps libre dont il disposait à l'improviste. Mais comment profiter à fond des heures qu'il avait à sa disposition ? Il n'avait aucune idée.

Quelques gargouillis soudains, en guise de réponse, lui rappelèrent qu'il n'avait pas encore pris le petit déjeuner. Sûrement, une fois rassasié, les bonnes idées ne tarderaient pas. Il fouilla dans sa poche, où il trouva quelques sous. Il pouvait donc se permettre d'aller manger quelque chose, mais où ?

Il jeta un coup d’œil distrait autour de lui, comme pour trouver un repère, et finit par remarquer le jeune homme qu'il avait heurté auparavant. Comment s’appelait-il déjà ? Ah oui, Courfeyrac. Était-il, lui aussi, un étudiant en train de se rendre en cours ? En tout cas, il avait l'air d'un habitué de la place, tandis que Michel, lui, y venait rarement et, quand il passait par là, c’était pour se rendre directement à la conférence qu'il voulait écouter, sans regarder ni à droite ni à gauche. Peut-être le jeune homme connaissait-il un petit bistrot bon marché dans le coin, ou une autre place où trouver quelque chose à grignoter pour pas cher ? De plus, sa réponse précédente ne laissait entendre aucune rancune. Michel connaissait déjà des jeunes qui auraient voulu sortir leurs épées en raison d'un tel incident. À vrai dire, ces jeunes aimaient surtout la bagarre, mais le résultat aurait été le même.

Courfeyrac ne semblait pas trop pressé ; en tout cas, il ne courait pas. Pourquoi ne pas lui demander une recommandation ? Michel fit quelques pas hésitants en sa direction.

« Excusez-moi? Monsieur Courfeyrac ? Je me demande...  Pourriez-vous me recommander une place où prendre le déjeuner sans trop dépenser ? »
Revenir en haut Aller en bas
On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Abc10
Basil Courfeyrac
Basil Courfeyrac
Messages : 116
Date d'inscription : 24/03/2019

On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Empty
Message#Sujet: Re: On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac]   On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] I_icon_minitimeMer 1 Fév - 14:56

On se regarde, on se connaît
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Se faire bousculer à Paris, c’était quelque chose qui devenait vite anodin. Tout le monde était toujours pressé, et perdu dans ses pensées, donc regardant peu autour de soi. C’était comme ça, c’était une habitude dont il ne fallait pas se formaliser. D’ailleurs, Courfeyrac ne s’en formalisait pas, ce n’était pas grave, et il n’y avait pas mort d’homme. D’autant que l’autre jeune homme s’était excusé, alors il n’y avait aucune raison de chercher le conflit. Ce n’était pas du tout du genre de Courfeyrac de le chercher. On pouvait en douter à cause de son appartenance au groupe des amis de l’ABC, mais il n’empêche qu’il était de nature plus pacifiste que belliqueuse, mais que certaines fins justifiaient les moyens, malheureusement. Quand le dialogue n’était pas possible, il était parfois obligé d’employer la force.

Quoiqu’il en soit, les choses s’arrêtèrent là, et le jeune homme reprit son chemin. Courfeyrac ne s’en formalisa donc pas et reprit ce qu’il était en train de faire. C’est-à-dire aller en cours, mais le jeune homme avait encore un peu de temps devant lui. Il n’était pas rare que Courfeyrac vienne en avance pour travailler de son côté. Non pas qu’il n’arrivait pas à le faire chez lui, mais disons qu’ici, il arrivait à se focaliser totalement sur ses cours et ses révisions, et son esprit vagabondait moins vers d’autres sujets qui n’avaient strictement rien à voir avec la médecine.

Il se passait tellement de choses dans sa vie que c’était parfois compliqué de compartimenter, et qu’il était simple de se laisser totalement envahir. Courfeyrac faisait de son mieux pour que ça ne soit pas le cas, mais il ne pouvait pas toujours tout contrôler. Enfin, en tout cas, il fallait vraiment qu’il s’y mette. Les choses n’allaient pas se faire toutes seules, et il n’avait pas choisi une voie facile, loin de là. Mais il se disait qu’il avait tout de même les capacités pour réussir, mais bien sûr, cela ne se ferait pas sans travail. Il n’y consacrait peut-être pas autant de temps qu’il le faudrait, mais il ne pouvait pas laisser ses autres projets de côté pour ses études, tout était très important pour lui, et il ne voulait pas faire de choix. Enfin, quoiqu’il en soit, il s’était trouvé un coin plus ou moins au calme pour réviser, quand le jeune homme qui l’avait bousculé plus tôt revint vers lui.

« Excusez-moi? Monsieur Courfeyrac ? Je me demande... Pourriez-vous me recommander une place où prendre le déjeuner sans trop dépenser ? »

Le jeune homme mit quelques temps avant de comprendre ce que son interlocuteur lui demandait, et comprit par la même occasion qu’il était l’heure de déjeuner, déjà. Il prit le temps de réfléchir, pour ne pas lui répondre n’importe quoi. Michel n’avait pas beaucoup d’argent semblait-il, ce qui n’était pas étonnant.

« Je connais le café Musain, dans le quartier latin qui a des prix abordables pour des bonnes assiettes où l’ambiance est plutôt sympathique. Sinon, je n’ai pas écumé tous les bistrots de la ville, mais les prix sont un peu plus élevés. Mais il y a aussi quelques échoppes qui font des plats à emporter qui ont eux-aussi des prix assez raisonnables. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Peuple10
Michel Rolland
Michel Rolland
Messages : 34
Date d'inscription : 03/11/2021

On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Empty
Message#Sujet: Re: On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac]   On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] I_icon_minitimeSam 11 Nov - 16:38

Pendant les périodes de calme entre ses activités académiques et son travail laborieux, Michel se retrouvait souvent à réfléchir aux subtilités de sa propre vie. Sa solitude était empreinte de liberté. Elle lui offrait l'espace nécessaire pour permettre à ses pensées de vagabonder librement. Le soir, dans le doux halo des bougies, ses mains, calleuses après des années de dur labeur, tournaient tendrement les pages de ses livres, reflétant la façon dont sa propre vie se déroulait, un chapitre à la fois.

Sa solitude n'était pas un fardeau, mais un choix délibéré. Cependant, Michel ne se fermait pas complètement aux autres. Il reconnaissait l'importance des échanges avec des êtres humains vivants, des compagnons de conversation qui pouvaient enrichir ses idées et élargir son horizon.

Michel regarda donc le jeune homme devant lui avec une curiosité non dissimulée. Il avait l'information qu'il avait cherchée ; il aurait pu tourner les talons et chercher le café dont Courfeyrac lui avait parlé, mais il n'avait plus à l'esprit de le faire. La tenue vestimentaire de l'inconnu, son attitude, son langage, tout laissait entendre à quel point il était intellectuel. Quelqu'un, comme lui-même, qui se plongeait jusqu'au cou dans le monde universitaire ? Peut-être l'imaginait-il, mais cet homme ... serait-il un collègue ?

Et si cette rencontre inopinée était une de ces bouffées d'air frais dont il n'avait guère bénéficié dernièrement ?

Il remercia Courfeyrac de l'information et, malgré son introversion, il recommença : « Pardonnez-moi l'immixtion, mais je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer votre air érudit. En ces temps tourmentés, seriez-vous réconforté par la quête du savoir, vous aussi ? »

Bon, réflexion faite, c’était peut-être une question un peu déplacée. Les yeux de l'inconnu (car connaître le nom de quelqu'un ne veut pas dire en connaître la personnalité) ne brillaient peut-être pas que de ferveur intellectuelle. En outre, la vie de l'autre homme ne le regardait sûrement pas.

Pourtant, Michel avait envie de continuer la discussion, car il avait l'intuition d'avoir visé juste. L’étranger pouvait être un autre étudiant, il en avait bien l'allure. À une époque où la poursuite de la connaissance et de la libre pensée se heurtait à une certaine résistance, il avait enfin entamé une conversation avec un confrère. Peut-être.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] Empty
Message#Sujet: Re: On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac]   On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
On se regarde, on se connaît [pv : Courfeyrac]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Liens de Courfeyrac
» Basil Courfeyrac | Fini
» La terre s'arrêtera pas de tourner (pv Courfeyrac)
» Entre amis, tout est commun | Enjolras & Courfeyrac
» La pluie tombe toujours plus fort sur un toit percé. [pv Courfeyrac]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Demain, dès l'aube :: La ville lumière :: Les grands monuments :: La Sorbonne-