Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeSam 23 Fév - 10:00

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Je dois faire la fermeture. Ce n'est pas mon rôle, et je n'aime pas particulièrement faire cela. Je sais pertinemment que si, par malheur, il devait manquer quoi que ce soit le lendemain, j'en serais tenue pour responsable, alors que les inventaires tenus par mon supérieur sont faits de façon très approximative... Enfin, peu importe.

La nuit bien avancée en ce milieu de semaine a fait disparaître de mon décor la vague de clients trop nombreux dont les regards insistants et les gestes déplacés m'agacent fortement, je dois toujours serrer les dents pour ne pas répliquer. Je ne suis pas là pour ça, et il faut que je garde contenance pour gagner mon pain. Notre pain. Car en plus de mes besoins, je sais devoir subvenr à ceux de mon frère, qui a l'air de croire que l'argent pousse sur la cime des arbres. Je n'aime pourtant ni la foule, ni le bruit, ni l'alcool, ni le chaos. Mais on se fait à tout quand cela est nécessaire.

Et il y a tout de même quelques avantages, notamment les réunions des amis de l'A B C, auxquelles je peux assister en faisant mine de ne faire que mon travail, laissant s'égarer une oreille distraite d'un coin à l'autre de la pièce, rêvant de prendre part à des débats dont on me rend finalement étrangère. Parce qu'on ne se rappelle que je suis là que dès lors que le "beau sexe" est au coeur de leurs conversations... Il y en a eu une, ce soir là, mais tous ses membres sont partis, à présent. Et il ne reste plus que moi, dans ce silence soudain, si lourd qu'il semblerait presque réaliste.

Enfin non, en vérité, il y a moi et il y a Pâquette, serveuse au Musain, elle aussi, qui m'aide à faire la fermeture. Je l'apprécie assez, je dois dire. Nous n'avons pas tant d'occasion de converser, car nous ne travaillons pas toujours aux mêmes horaires, et les journées passent vite, être surprises à bavarder ne nous rendrait aucun service, et c'est une chose que nous devons éviter autant que possible. Mais nous sommes seules, ce soir-là, alors je ne me vois pas lui refuser toute conversation, même si j'ai hâte de retourner chez moi, de parler un peu avec Jonah.

-Longue journée, pas vrai ?




code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeDim 17 Mar - 21:20

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette n’avait plus qu’une seule hâte, que la journée se termine enfin. Elle n’était pas éreintée, mais elle sentait que la journée avait été productive, et un peu longue. Un peu de repos ne serait pas de refus du coup. Mais ce n’était pas tout à fait terminé et Pâquette ne comptait pas bâcler son travail. Elle aimait finir les choses bien.

Si elle n’avait plus vraiment le cœur aux gaietés de la vie depuis qu’on lui avait pris sa petite fille. Il aurait peut-être été plus simple pour elle de se donner la mort, ou de se laisser mourir, mais elle savait qu’il y avait une probabilité pour que sa fille soit encore en vie, quelque part, et qu’elle puisse la revoir un jour. Cette seule et simple idée l’avait convaincu de ne rien faire de regrettable, même si chaque journée était un supplice, et qu’elle n’avait vraiment plus aucun goût pour la vie. Mais bon, il fallait bien vivre, ou plutôt survivre, et pour cela, elle devait travailler.

Pour une fois, elle n’était pas seule. Cela n’était pas si rare, mais il arrivait tout de même de temps à autre qu’elle soit seule à servir ou pour faire la fermeture. Comme il y avait certains jours où elle ne travaillait pas. Cette fois-ci, dans tous les cas, Louison était avec elle, et ce n’était pas une mauvaise chose. Pâquette n’était pas une femme très sociable depuis quelques années, depuis qu’elle avait perdu Agnès. Et si pour le travail, et pour les clients, elle se forçait un minimum, il y avait tout de même certaines personnes qu’elle savait apprécier à juste titre. Et Louison en faisait partie, dans une certaine mesure.

La jeune femme était une gentille fille, et Pâquette n’avait rien à lui reprocher. En fait, elle lui faisait même penser à sa fille, Agnès. Au début, elle s’était demandée si cela ne pouvait pas être elle, mais elle avait vite compris que non. L’âge ne correspondait pas, et Louison n’avait pas été élevée par les gitans de toute manière. Quand on perdait quelqu’un qu’on aime, on avait tendance à le voir un peu partout, désireux plus que tout de le revoir. Surtout lorsqu’il s’agissait de son enfant. Pâquette aurait aimé qu’Agnès soit comme Louison aujourd’hui, parce qu’elle était une très belle jeune femme, accomplie, et pourvue de nombreuses qualités.

-Longue journée, pas vrai ?

Pâquette fut tirée de sa rêverie en l’entendant lui parler. Elle lui adressa un très léger sourire en hochant la tête. Il est vrai que la journée avait été longue, et il était bien qu’elle soit terminée, vraiment. Ce n’était pas tout à fait terminé, mais elle approchait tout de même de la fin.

« Oui, c’est vrai. Ce n’est pas plus mal que ce soit terminé d’ailleurs, tu dois avoir hâte de rentrer chez toi. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeMer 27 Mar - 11:54

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Pâquette me répond tout d'abord par un large sourire. Ce n'est pas grand-chose, un sourire, mais pour moi, ça a beaucoup d'importance. Les vrais sourires sincères sont assez rares, en réalité, alors, quand on nous en adresse, il faut les apprécier à leur juste mesure. Pour terminer convenablement une journée, c'est plutôt appréciable, je dois dire, véritablement. Elle approuve, la journée a été longue. Je ne doutais pas qu'elle soit d'accord. L'ambiance est souvent agitée, au Musain, et il n'est pas rare que nous devions courir, à droite et à gauche, si bien qu'une fois le café fermé, nous sommes éreintés.

Cela dit, j'estime que c'est une bonne fatigue, celle du travail accompli, celle de l'ouvrage bien fait, largement plus gratifiante que la fatigue que l'on pourrait attribuer à l'oisiveté pure. Je n'estime cependant pas que mon métier est celui dans lequel je saurais me rendre utile, mais faute de pouvoir obtenir mieux à l'heure actuelle, j'accepte de m'en contenter néanmoins. Faute de mieux. Au moins, je suis plus près que je ne saurais l'être autrement de l'épicentre, de ce qui m'intéresse véritablement.

-Oui et non
, je réponds en esquissant un léger sourire, alors que mon interlocutrice suggère que je dois avoir hâte de rentrer chez moi. Il n'y a pas grand-chose qui m'attende chez moi, pour tout dire.

Je vais rentrer chez moi, lessivée, et j'aurais le sentiment de manquer de quelque chose, le poids de mon inactivité va m'assomer, l'angoisse m'étreindre comme un étau. Et le lendemain, la routine perpétuelle reprendra. Jusqu'au moment de l'épiphanie. Mais il n'est pas encore advenu. Mettra certainement longtemps à advenir. Chez moi, il y aura mes livres, un peu d'ennui. Jonah, également... mais je doute que mon frère soit déjà rentré.

Je le connais, il est rarement de retour avant que je ne m'endorme. Nous vivons au même endroit, mais nos chemins n'ont l'air que de se croiser, constamment. Pourtant, s'il devait complètement disparaître du mien, je deviendrais inutile, impuissante. C'est ainsi, l'impact que certaines personnes ont sur nos vies et qu'on ne découvre parfois qu'à retardement. Je me demande parfois si ce sera le cas avec Pâquette également. Je me dis que c'est bien possible.

code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeSam 20 Avr - 22:20

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Cela ne dérangeait jamais Pâquette de devoir rester un peu plus longtemps, surtout si elle était en compagnie de Louison. Elle appréciait la jeune femme. Sans raison particulière, juste parce qu’elle la trouvait appréciable, agréable. Et aussi, c’est vrai, parce qu’elle lui faisait penser à Agnès. Pas physiquement, parce qu’elle n’avait pas eu le temps de profiter assez de sa fille pour savoir ce à quoi elle ressemblerait une fois adulte, même si son visage de poupon restait gravé dans sa mémoire. Mais Louison était une jeune femme d’un âge qui se rapprochait de celui qu’a Agnès aujourd’hui, elle aimait à penser que peut-être, sa fille lui ressemblait.

Quoiqu’il en soit, le travail ne lui semblait jamais vraiment insurmontable. Même si cela restait fatiguant, évidemment. Mais Pâquette n’avait que cela à faire de ses journées, et de sa vie au final, alors cela ne la gênait pas vraiment. Elle ne faisait rien d’autre en dehors de son travail, et elle ne comptait pas changer cela, après tout, elle n’avait plus vraiment de vie depuis qu’on lui avait volé sa fille, depuis seize ans donc. Elle n’y arrivait tout simplement pas, c’était comme ça.

-Oui et non. Il n'y a pas grand-chose qui m'attende chez moi, pour tout dire.

C’était un peu dommage. Bon, Pâquette ne devrait pas trop juger, étant donné qu’elle avait exactement la même pensée qu’elle. Mais ce n’était pas pareil. Louison était jeune, et elle avait toute sa vie devant elle, elle devait se concentrer sur la vie, et non pas la laisser passer devant elle. Elle n’avait pas de leçons à donner, évidemment, et encore moins à Louison, mais elle trouvait cela un peu dommage. Mais bon, elle était tout de même libre de faire ses propres choix. Elle lui offrit cependant un léger sourire, bienveillant.

« Tu es encore jeune, tu devrais avoir plein de choses à faire, plein de choses à vivre. Ne t’enferme pas dans le travail, ce serait dommage. »

Elle avait dit le tout d’un ton doux, et bienveillant. Elle ne voulait pas du tout lui donner l’impression de lui faire des reproches, surtout que ce n’était pas du tout son envie, ou son but.

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeLun 29 Avr - 11:56

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


J'ai rarement rencontré dans sa vie quelqu'un d'aussi doux et bienveillant que ma collègue de travail. Elle ne cesse jamais de m'encourager, d'apaiser mes craintes quand j'en ai, c'est agréable. Elle est jeune, certes, mais elle me rappelle parfois ce que cela faisait d'avoir une mère, à votre écoute, tendre, agréable. Et combien la mienne me manque. J'aimerais que tout le monde soit capable de la même douceur, de la même gentillesse, mais je sais que le monde n'est pas ainsi fait. Et d'ailleurs, la gentillesse qu'elle m'adresse, je ne suis pas certaine de la mériter. 

-Oh, je n'ai aucune intention de m'enfermer dans mon travail, n'aie aucune crainte.

Je donne peut-être le sentiment, en effet, d'être un bourreau de travail. Il est vrai que je fais toujours le plus d'heures possible et que je passe le plus clair de mon temps au Musain. Mais ce n'est pas du tout parce que j'aime mon travail. Je considère, honnêtement, qu'avoir un travail, qui structure votre vie et vous permettre de vous organiser, de contribuer à la communauté (même si chacun a son rôle à jouer, même ceux qui ne travaillent pas), est une chose importante. Mon frère n'avait pas forcément envie que je me lance dans cette "carrière", je l'ai fait parce que j'en avais besoin.

Mais j'en avais besoin également parce que cela me permet d'être au plus près de là où tout se crée, où tout s'organise. Le temps que je passe au Musain, c'est du temps durant lequel je peux laisser traîner mes yeux et mes oreilles, rester à l'écoute de ce qui se décide, de ce qui se trame. 

Des choses à faire, des choses à vivre, je suis d'accord avec Pâquette, je ne pourrais absolument pas me contenter d'être la simple serveuse, mignonne et docile, qui se contenterait de faire son ouvrage et rentrerait simplement chez elle pour faire la cuisine et le ménage pour son frère avant qu'une nouvelle journée commence. Encore et encore, un cycle sans fin. Il y a un peu de ça dans ma vie, je ne m'en cache pas, mais il n'y a pas que ça, et c'est chose heureuse.



code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeDim 9 Juin - 9:24

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette savait qu’elle n’avait pas à s’immiscer dans la vie de sa jeune collègue, ni même lui dire quoi faire. Elle était assez grande pour le savoir, et Pâquette n’était pas sa mère, ou une toute autre forme d’autorité qui pourrait justifier ces agissements. Mais elle ne faisait pas vraiment exprès. Elle lui faisait penser au fait qu’elle avait une fille (même si elle y pensait déjà à longueur de journée) et Pâquette aimait à penser qu’elle lui ressemblerait un peu. Bien que tout cela ne soit que des suppositions, mais bon, peu importe. En dehors de cela, Pâquette se souciait réellement de Louison.

-Oh, je n'ai aucune intention de m'enfermer dans mon travail, n'aie aucune crainte.

Que ce soit le cas ou non, elle n’avait aucun compte à rendre à Pâquette. Mais bon, si elle ne comptait pas s’enfermer dans le travail, la femme n’allait pas s’en plaindre. Il est vrai que Louison était encore jeune, elle-même n’était pas très âgée, mais elle avait pris l’habitude de materner un peu tout le monde ou presque. Surtout Louison en fait. Quoiqu’il en soit, la jeune femme était encore très jeune, alors ce serait dommage qu’elle n’est pas de projet de vie autre qu’ici, même si une fois encore, cela ne regardait pas Pâquette.

Et puis, elle-même n’était pas un exemple de conduite à suivre. Sa vie n’avait rien d’un conte de fées, et elle était plus triste qu’autre chose. Cela avait bien débuté, c’est vrai, mais à présent, c’était toujours le même cauchemar duquel elle ne parvenait pas à se réveiller. Encore, et encore. Si c’était une punition, l’erreur qu’elle avait commise était bien lourde.

Certes, concevoir un enfant sans être mariée était répréhensible, mais elle n’avait pas vraiment fait le choix de tomber enceinte, et elle aurait dû se marier. Résultat des choses, son fiancé était mort avant et on lui avait volé sa fille. Il n’y avait aucune issu à son problème, et elle ne savait pas ce qu’elle était censée faire à présent, alors elle faisait le strict minimum, elle attendait que les jours passent, rien de plus.

« Bon… tant mieux alors. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeMar 11 Juin - 10:40

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Je ne suis pas vraiment certaine d'avoir su convaincre mon interlocutrice quand je lui affirme que je n'ai pas l'intention de m'enfermer dans mon travail. Pourtant, c'est effectivement la vérité. Je n'ai aucune envie de consacrer mon existence tout entière au seul métier de service. Je ne méprise pas mon travail pour autant, j'estime qu'aucun travail, d'ailleurs, ne mérite d'être méprisé. Même si certains sont plus estimés que d'autres, ils ont tous leur part à apporter à la société. Ce n'est pas par mépris que je fais passer mon métier en second plan, c'est seulement qu'être engagée au Musain a toujours été un moyen, pas un fin, le moyen de me rapprocher de ce qui me concerne réellement, de ce que je considère être mon rôle.

Peut-être que si j'expliquais tout ceci à Pâquette, cette dernière comprendrait, mais je ne me vois pas lui apprendre tout cela, ce serait se lancer dans une conversation sans fin et peut-être stérile, pas parce que mon interlocutrice ne serait pas à même d'assimiler tout cela, mais parce que je suis accoutumée au mépris de ceux qui estiment que je cherche à briguer une place qui ne saurait être la mienne. La nature de ma relation avec ma collègue ne m'invite pas à ce genre de débats. J'apprécie simplement qu'elle se soucie de moi, et moi aussi je me soucie d'elle. 

Il y a comme une ombre constante dans le regard de cette femme, je me dis bien souvent qu'elle a dû vivre bien pire que beaucoup, et parfois, j'aimerais lui demander quelle est précisément son histoire. Mais je n'ose pas. Je hoche la tête, cherchant comment enchaîner, espérant être convaincante. Je n'ai pas envie que la conversation s'achève ici, je veux trouver autre chose à dire pour que nous poursuivions notre discussion dans tous les cas.

-Que comptes-tu faire en rentrant chez toi ce soir ?
je demande pour enchaîner.

J'espère ne pas me montrer indiscrète. Pour moi, c'est surtout une manière détournée d'en apprendre un peu plus à son sujet. Ma vie est plus transparente que mes ambitions, il n'y a pas vraiment beaucoup de choses à en dire, mais j'ose penser qu'il n'en est pas de même en ce qui concerne Pâquette, et j'espère de tout coeur qu'il n'y a pas de quoi s'en inquiéter.


code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeDim 21 Juil - 14:35

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette ne connaissait pas assez Louison pour pouvoir affirmer telle ou telle chose sur elle. Si elle lui affirmait quelque chose, elle ne pouvait que la croire, c’était une vérité, et Pâquette ne pouvait qu’espérer que ce soit la vérité. Elle était encore jeune, elle était toute belle et elle avait de la jugeotte. Même si elle n’était pas marquise, Pâquette ne doutait pas que Louison pouvait bien tenter de faire ce qu’elle voulait dans la vie, qu’elle pourrit y arriver. Et il ne fallait pas qu’elle reste à travailler ici, ou qu’elle se mêle de choses trop dangereuses. Elle devait profiter de sa vie, connaître toutes les joies de ce monde, mais en mettant de côté les peines. En tout cas, c’est ce que Pâquette lui souhaitait. De tout cœur.

Mais bon, elle n’avait en aucun cas envie de l’importuner avec tout cela. Elle n’était pas sa mère, et elle ne voulait pas lui donner l’impression de lui donner des ordres, et lui faire des reproches. Louison était libre de faire ce qu’elle voulait, et Pâquette n’avait aucune envie d’interférer dans la vie de sa jeune collègue sans y avoir été invitée. Elle n’était pas du genre intrusif, quand bien même Louison lui rappelait sa fille disparue, elle savait tout de même qu’elle ne l’était pas, et donc, elle n’avait aucun droit sur elle.

Enfin bon, elle espérait ne pas avoir agacé la jeune femme, mais cela ne semblait pas être le cas, et c’était tant mieux à dire vrai. Pâquette appréciait beaucoup de pouvoir discuter avec elle. Cela la coupait un peu de sa vie morne et sans saveur, au moins, elle avait quelqu’un avec qui échanger. Elle pouvait toujours discuter avec les clients du Musain, ce qu’elle faisait de temps en temps, pas souvent, mais avec Louison ce n’était pas pareil, ce n’était pas la même relation.

-Que comptes-tu faire en rentrant chez toi ce soir ?

Rien de bien exceptionnel, elle allait faire ce qu’elle faisait dès qu’elle rentrait. Elle se coucherait, elle attendrait que le sommeil vienne. Ses pensées iraient vers sa fille, comme toujours. Peut-être qu’elle passerait une nuit sans cauchemars, ou alors elle revivrait la perte d’Agnès. Elle avait l’habitude, et cela ne changerait jamais, c’était triste, mais c’était ainsi. Il n’y avait aucun moyen de changer cela de toute façon. Elle sourit légèrement.

« Pas grand-chose qui mérité intérêt. Je vais juste aller me coucher. Je n’ai pas grand-chose à faire de toute façon. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeVen 26 Juil - 12:55

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Je ne pourrais reprocher à Pâquette de se taire si elle devait décider que son programme de la soirée ne me regarde juste pas. Tout le monde a droit à son jardin secret, après tout, elle compris, moi de même. Mais je pense qu'elle est sincère quand elle me dit qu'elle va simplement rentrer chez elle et dormir. Le bilan d'un quotidien qui peut très vite vous ronger. Se lever le matin, partir au travail, attendre que le temps passe, rentrer chez soi, se féliciter d'avoir un toit au-dessus de la tête, aller se coucher, recommencer. Ce n'est pas la pire des vies. 

Mais ce n'est pas la plus heureuse non plus. Je sais ce que c'est, je lutte constamment contre cette même routine, qui me donne le sentiment, à titre personnel, d'être inutile quand je voudrais être capable de contribuer activement à la marche du monde. J'essaie de rompre avec la routine à ma manière, au fil de mes conversation avec mon frère, au fil de mes lectures, ou de mes errances dans les vies parisiennes. Mais je reconnais que ce n'est pas forcément plus productif que de rentrer chez soi et de simplement aller me coucher. Je ne sais pas si Pâquette est satisfaite de son programme du soir... J'ai le sentiment que non, tout en pouvant me tromper, forcément.

-Je n'ai pas l'intention de rentrer chez moi tout de suite, mon frère risque de rentrer tard et je n'aime pas rester seule chez moi.

Même s'il m'arrive d'apprécier cette solitude douce et confortable, qui me permet, notamment, de me concentrer sur mes lectures, qui sont nombreuses. Mais pour ce soir, je veux bien reconnaître que je ne suis pas motivée à l'idée de rentrer chez moi. Et je me dis que ça peut être l'occasion de parler un peu avec Pâquette. On a beau se voir tous les jours, 
je ne sais pas tant de choses que cela sur elle, peut-être pourrait-on y remédier.

-Je vais peut-être marcher un peu.


J'aime bien me balader dans les rues de Paris, la nuit, même si certains quartiers, surtout comme une jeune femme comme moi, sont à éviter. J'aime particulièrement l'ambiance des bords de Seine une fois la nuit tombée. J'aime ma ville, en fait, même si elle est indéniablement divisée, terriblement imparfaite.

-Tu voudrais m'accompagner ?


code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeVen 6 Sep - 14:59

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette n’avait aucune intention de s’étendre sur elle-même, parce qu’il n’y avait tout simplement rien d’intéressant à savoir, et rien ne rendait sa vie intéressante. La seule chose qui faisait d’elle une partie intégrante de la société, c’était qu’elle travaillait. Sinon, elle resterait chez elle à ne rien faire, mais il fallait bien qu’elle gagne de l’argent pour vivre. Vivre pour quoi ? Elle n’en savait rien. Peut-être pour un jour voir arriver le miracle de retrouver sa fille, mais elle n’y croyait pas. C’était impossible, tout bonnement impossible, mais elle ne pouvait s’empêcher d’y penser quand même.

Ce n’était pas forcément très glorieux, ni très enviant mais elle n’avait aucun intérêt à susciter un quelconque intérêt dans tous les cas. Surtout pas à Louison. Il fallait que la jeune femme vive sa vie au maximum. Pâquette se comportait parfois comme si elle était une vielle dame, et qu’il ne lui restait plus rien à vivre, alors qu’en toute objectivité, elle n’était pas si âgée, mais elle ne pouvait pas faire autrement. Le souvenir mordant de sa fille disparue était sans cesse dans son esprit, et elle était incapable de passer outre. Elle aurait été incapable de refaire sa vie, avoir d’autres enfants… quand bien même elle avait toujours voulu une famille nombreuse, elle aurait l’impression de trahir sa fille en ayant d’autres enfants. Pourtant, elle pourrait en avoir, mais elle n’avait pas la force.

-Je n'ai pas l'intention de rentrer chez moi tout de suite, mon frère risque de rentrer tard et je n'aime pas rester seule chez moi.

Elle pouvait comprendre que Louison n’était pas friande de solitude. Même si après une journée bien remplie ici, un peu de calme ne faisait jamais de mal. Les clients du café étaient souvent de gais lurons, pas méchants du tout mais très bruyants. Pâquette aimait bien travailler ici, elle pensait moins à Agnès, et elle était plus libre, mais la réalité revenait toujours au grand galop, malheureusement.

-Je vais peut-être marcher un peu. Tu voudrais m'accompagner ?

Pâquette lui sourit gentiment. C’était gentil de proposer, en tout cas, Pâquette était touchée. Elle n’avait pas envie d’imposer sa présence à la jeune femme, mais bon. Puisque c’était elle qui proposait, elle ne risquait pas grand-chose après tout. Elle pouvait s’accorder cette petite incartade, cela ne ferait de mal à personne, au contraire.

« Oh, eh bien… pourquoi pas. C’est gentil de proposer en tout cas. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeLun 9 Sep - 11:38

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Je suis ravie que Pâquette accepte ma proposition. J'ai peut-être tort de le penser, mais j'ai le sentiment que ma proposition lui fait plaisir, et à moi aussi. J'apprécie beaucoup la compagnie de Pâquette... nous avons souvent l'occasion de parler, mais jamais vraiment longuement. L'agitation est presque constante au Musain, et parfois, nous ne faisons que nous croiser, sans oublier ces jours où que ce soit elle ou moi, nous ne sommes tout simplement d'humeur à parler. En tout cas, ce nouveau programme me plaît, bien plus que rejoindre ma chambre qui sera encore vide. J'y aurais sûrement trouvé la compagnie de l'un ou l'autre livre qui décore ma bibliothèque (et que je trouve trop peu nombreux), mais je n'avais pas vraiment envie de rester seule, et la présence de Pâquette me paraît être une parfaite alternative.

Je souris quand elle me dit que ma proposition est gentille. J'ai l'impression que ça la touche, pourtant, c'est tout naturel. Mais j'apprécie. J'estime que l'on accorde trop peu d'importance à la gentillesse, qui à mes yeux est pourtant une qualité fondamentale, à ne jamais négliger. La gentillesse est trop souvent associée à la naïveté quand c'est pourtant une marque d'altruisme et de générosité. Je ne le suis pas toujours, altruiste et généreuse, mais je tente de l'être autant que possible, surtout bien sûr en présence des personnes qui le méritent vraiment. Et Pâquette le mérite véritablement. Pour moi, c'est une certitude, et ça n'a rien d'exceptionnel.

-Cela me fait vraiment plaisir,
je me sens la nécessité de lui répondre, afin de lui assurer que, définitivement, sa présence ne me pose aucun soucis et que je veux passer du temps avec elle. En espérant que ce n'est pas elle qui tente de me ménager alors qu'elle préférerait rester celle. C'est une chose que je comprendrais. Nous avons tous besoin de nos moments de solitude; Je ne veux pas qu'elle se sente obligée à cause de moi. Où voudrais-tu aller ? Sur les quais ? Ou bien nous pourrions faire un détour par le jardin du Luxembourg ? je suggère, ouverte à n'importe quelle proposition.

J'ai surtout envie de discuter et de me dégourdir les jambes. Et j'espère que Pâquette également.

code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeLun 25 Nov - 10:56

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
En soit, Pâquette n’avait rien d’urgent à faire, et rien ne l’attendait chez elle non plus. Alors elle pouvait très bien perdre un peu de temps à marcher et discuter avec Louison. C’était toujours mieux que de ne rien faire du tout. C’était en tout cas ce qu’elle pensait. Et puis, elle appréciait beaucoup la jeune Louison, et cela pourrait aussi lui permettre de veiller à ce qu’elle rentre chez elle en toute sécurité. Certes, ce n’était pas son rôle, mais… même si on lui avait enlevé sa fille, on ne lui avait pas enlevé son côté maternel, et elle ne pouvait s’empêcher d’avoir cet instinct envers Louison, qui était à peine plus âgée qu’Agnès en plus de cela. Mais bon, bien évidemment, elle n’en disait rien à la jeune femme, elle n’avait pas envie de la braquer, ou que cette dernière se sente surveillée, surtout que ce n’était pas du tout le cas.

Mais c’était ainsi, Louison lui rappelait un peu sa fille, bien que Pâquette sache pertinemment que ce n’était pas elle, bien entendu. Mais elle n’avait pu s’empêcher d’y penser, la première fois qu’elle l’avait vue. Parce qu’au fond d’elle, retrouver sa fille serait le plus beau des rêves qui pourrait se réaliser. Mais elle était lucide, c’était impossible qu’elle la retrouve un jour. Elle espérait tout de même qu’elle soit bien en vie, et heureuse quelque part. Elle avait seize ans, elle était encore jeune. Mais elle espérait tout de même qu’elle était heureuse, et qu’elle s’amusait. Qu’elle avait une belle vie, c’était tout ce que Pâquette pouvait faire.

-Cela me fait vraiment plaisir. Où voudrais-tu aller ? Sur les quais ? Ou bien nous pourrions faire un détour par le jardin du Luxembourg ?

Pâquette n’avait pas vraiment d’itinéraire préféré. Il faut dire qu’elle ne prenait pas vraiment le temps de se promener en règle générale. Elle allait tout de suite chez elle, et voilà. Elle n’avait pas de loisirs, pas de passion… elle avait conscience d’être quelqu’un de triste, mais elle ne voyait pas vraiment comment remédier à cela, et elle n’en avait pas forcément l’envie non plus. C’était comme ça… c’est tout.

« L’un comme l’autre me convient, je n’ai pas de préférences. Alors vraiment, faisons comme tu préfères. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeMer 27 Nov - 10:19

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Je comprends que je vais prendre l'initiative de notre programme. Ce n'est pas pour me déranger. De manière générale, j'aime être celle qui prend les décisions, mais j'aurais aimé que Pâquette ait un avis tranché, surtout parce que je veux que nous passions un bon moment. Je n'ai pas envie de l'emmener dans un endroit où elle n''a pas envie d'aller, ou de l'obliger à passer plus de temps avec moi alors qu'elle préférerait être seule. Mon programme, peu importe sa nature, n'a pas l'air de lui déplaire, malgré tout, alors j'en déduis que cette situation ne la dérange pas et qu'elle me laisse choisir. Entre deux lieux agréables et sympathiques, c'est un choix finalement assez simple. Comme je préfère... finalement, je décide que le choix le plus prudent sera forcément le meilleur. 

-Le jardin du Luxembourg, dans ce cas !
je décide avec le sourire.

J'ai une petite préférence pour les bords de Seine, honnêtement, mais parfois, les bords de Seine peuvent être un endroit peu sûr et mal fréquenté, surtout passée une certaine heure. Je préfère éviter que nous fassions de mauvaises rencontres au pVu l'histoire de Pâquette, je considère qu'elle en a assez subi comme ça. Je ne veux pas se montrer paranoïaque non plus, mais je me sens une inexplicable responsabilité envers Pâquette. Je ne veux surtout pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Je n'attends pas plus longtemps et nous nous mettons en route. Le jardin du Luxembourg est à deux pas, nous n'avons pas beaucoup de chemin à faire pour cheminer tranquillement dans ce décor où quelques promeneurs tardifs croisent de temps à autre notre route. 

-Est-ce que tu lis un peu ?
je demande histoire de réengager la conversation sur un terrain qui ne me semble pas trop glissant. 

Même si je ne sais pas trop si mon interlocutrice a eu le loisir d'apprendre à lire ou non. J'ai eu beaucoup de chance, pour ma part, de bénéficier de ce genre d'éducation, d'avoir eu des parents attentifs à cela, avant qu'ils ne partent pour de bon, mais je sais que tout le monde n'a pas cette chance. Dans tous les cas, il n'y a pas besoin de savoir lire pour apprécier une belle histoire.




code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeSam 1 Fév - 15:09

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette n’avait pas vraiment de préférences, quant au choix de leur itinéraire, alors elle préférait laisser Louison décider. Cela lui importait vraiment peu. C’était triste à dire, mais Pâquette n’accordait pas beaucoup d’importance aux choses, et ce n’était pas nouveau. Depuis qu’elle avait perdu Agnès, elle était comme l’ombre d’elle-même, elle ne vivait plus vraiment. Elle laissait simplement passer les jours, les mois, les années, sans vraiment attendre quoi que ce soit de la vie, puisque cette dernière lui avait déjà pris ce qui lui était le plus cher. Elle ne s’attendait pas à retrouver sa fille, elle en était consciente, et c’était tout de même toujours quelque chose qu’elle avait du mal à accepter.

-Le jardin du Luxembourg, dans ce cas !

Pâquêtte se contenta de répondre légèrement au sourire de la jeune femme, tout en hochant quelque peu la tête. Si le jardin du Luxembourg pouvait lui faire plaisir, elle n’allait pas la contrarier. Pâquette se serait contentée de n’importe quoi, de toute manière. Elle était contente de pouvoir passer un peu de temps avec Louison, hors du Musain, cela les changerait. Elle appréciait vraiment la jeune femme, outre le fait qu’elle avait d’abord pensé qu’elle pourrait être Agnès, mais ce n’était pas la première fois que la femme pensait voir sa fille, mais elle s’était toujours trompée. Louison était une jeune femme intelligente, qui savait ce qu’elle voulait, et qui ne s’arrêtait pas à son statut de femme. C’était une bonne chose, qu’elle soit forte. Et elle espérait que cela ne lui porterait pas défaut, un jour ou l’autre.

-Est-ce que tu lis un peu ?

Pâquette avait appris à lire lorsqu’elle était enfant, il y a bien longtemps. Elle n’était pas issue d’une classe trop pauvre, et elle avait eu accès à l’éducation, mais elle avait perdu tout contact avec sa famille, après qu’elle ait connu le père d’Agnès. En tout cas, elle avait appris à lire, mais elle ne pratiquait pas beaucoup. Elle n’avait jamais vraiment la tête à ça. Pourtant, cela pourrait lui faire du bien, de s’aérer un peu la tête.

« J’avoue que je ne prends jamais le temps de le faire. Ça fait bien longtemps que je n’ai pas lu de roman. Et toi ? »

black pumpkin


HS : Je suis désolée du temps de réponse ! J'avais oublié de mettre le rp en répondu...
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeLun 3 Fév - 16:43

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


La réponse de mon interlocutrice ne m'étonne pas, elle ne me coupe pas dans mon élan. Une part de moi espérait que mon interlocutrice soit une grande lectrice et que nous puissions échanger ensemble au sujet de nos dernières lectures, mais je ne m'étonne pas vraiment qu'il n'en soit rien. La vie, souvent, empêche l'évasion, ce que je considère la lecture être, du moins, et si j'ai du temps pour moi en dehors de mon temps passé au Musain, si je peux me permettre de consacrer du temps à la lecture des divers ouvrages qui complètent notre bibliothèque, en premier lieu bien garnie par mes parents, tout le monde n'a pas ou ne s'offre pas ce luxe. Au moins, elle lit un peu, même si elle n'en prend pas le temps. 

Peut-être que je pourrais lui conseiller quelques lectures histoire de se remettre en selle ? Même s'il est vrai que dernièrement, j'ai préféré abandonner mon temps aux écrits philosophiques des Lumières et me suis permis moins de lectures plus légères, mais il y en a tout de même quelques-unes, qui m'ont suffisamment marquée pour que j'y pense encore quand mon esprit s'échappe de l'instant présent pour aller à la rencontre de ces personnages fictifs avec lesquels j'aurais tant aimé converser, et que jamais je ne rencontrerais.

-Je lis dès que j'en ai l'occasion
, dis-je d'un ton enthousiaste. 

Je suis quelqu'un de passionnée. Quand une chose me plaît ou me tient à coeur, j'ai tendance à l'exprimer haut et fort et sans pudeur ou discrétion. Je sais que cela peut déplaire, parfois, mais cela fait partie de mon tempérament, et je me vois mal en changer. 

-En ce moment, je m'intéresse beaucoup à Benjamin Constant, mais quelques fictions me feraient du bien. La dernière en date, c'était La Peau de chagrin. J'envisage de lire Le Rouge et le Noir, il serait temps, mon frère est un véritable adorateur de Stendhal, à l'entendre j'ai le sentiment qu'il n'a jamais lu aucun autre livre de sa vie.
Je tourne la tête vers Pâquette. Si te remettre à la lecture te tente, je peux te prêter un livre ou deux, si tu le souhaites.


code by ORICYA.



HJ : Aucun problème On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) 1665678131
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeSam 29 Fév - 17:28

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette savait bien qu’elle n’était pas la meilleure compagnie qui soit. Elle se qualifierait même d’une des pires. Parce que cela faisait bien longtemps qu’elle avait perdu toute joie de vivre. D’ailleurs, elle n’était pas heureuse depuis qu’on lui avait enlevé Agnès. Elle était tout sauf heureuse, elle avait été incapable de surmonter la disparition de son enfant. Peut-être que si elle avait été entourée, les choses auraient été différentes, mais elle avait coupé les ponts avec ses parents dès qu’ils avaient appris sa grossesse, et le père de sa fille était mort avant sa naissance, alors elle s’était retrouvée seule, entourée de fantômes, et c’était encore le cas aujourd’hui.

Pourtant, elle tentait tout de même d’y mettre un peu du sien en cet instant. Parce qu’elle appréciait beaucoup Louison, et qu’elle ne voulait pas lui faire passer, un moment gênant, ou déplaisant. Elle ne pouvait garantir qu’elles allaient s’amuser toutes les deux, probablement pas, mais au moins, qu’elles aient une conversation sympathique. Et la lecture, c’était un sujet qui convenait à Pâquette, même si elle n’en était pas une experte. Mais elle espérait au moins pouvoir en discuter, après tout, il n’y avait pas vraiment de piège.

-Je lis dès que j'en ai l'occasion.

Louison avait l’air d’aimer lire, et elle n’y voyait aucune malice là-dedans. Au contraire, c’était une saine occupation. Au moins, son esprit pouvait voyager, s’ouvrir à d’autres choses. Elle ne savait pas quel genre de romans elle aimait lire, peut-être des romans d’amour, ou alors des choses plus fantaisistes, plus réalistes, ou plus sombres. Elle avait le choix.

-En ce moment, je m'intéresse beaucoup à Benjamin Constant, mais quelques fictions me feraient du bien. La dernière en date, c'était La Peau de chagrin. J'envisage de lire Le Rouge et le Noir, il serait temps, mon frère est un véritable adorateur de Stendhal, à l'entendre j'ai le sentiment qu'il n'a jamais lu aucun autre livre de sa vie. Si te remettre à la lecture te tente, je peux te prêter un livre ou deux, si tu le souhaites.

Pâquette prenait plaisir à l’écouter dicter ce qu’elle aimait. Elle sentait bien que ce n’était pas forcé, et que la jeune femme était vraiment enthousiaste en disant tout cela. De toute évidence, elle était tournée vers des œuvres travaillées, des œuvres pour adultes, qui avaient une vraie morale, et une vraie histoire. Pas forcément des plus heureuses, ceci dit. Mais elle n’avait pas l’impression que cela ait des répercussions sur son état d’esprit, alors c’était tant mieux.

« Oui, pourquoi pas. Ça me changera un peu. En tout cas, je vois que c’est quelque chose qui te tient vraiment à cœur, c’est bien, que tu aies des passions. Dis-moi, est-ce que tu as des rêves ? »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeMar 3 Mar - 15:53

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


C'est avec un sourire enthousiaste que j'accueille la réponse de Pâquette. Parfois, je sais que je peux être épuisante, voire agaçante quand je me lance dans l'un ou l'autre monologue concernant mes lectures récentes. Il faut dire qu'elles sont ce qui m'accapare, en dehors de mon travail, bien sûr, et de la cause révolutionnaire à laquelle je brûle toujours de pouvoir participer, d'une façon ou d'une autre. J'ai souvent la tête dans mes dernières lectures, même quand je n'ai pas un livre entre les mains.

Mais ça me fait du bien d'en parler avec quelqu'un qui est capable de comprendre ma passion. J'ai hâte de lui prêter certains de mes livres préférés, en espérant qu'elle les aimera autant que je les ai aimés moi-même. J'espère juste qu'elle ne se force pas pour me faire plaisir. Il y a des choses concernant lesquelles je peux me montrer vindicatives, mais certainement pas mes passions. Non, les concernant, je prends simplement plaisir à les partager, ça ne va pas plus loin.

Je souris en l'entendant me dire que c'est bien que j'ai des passions. Je le pense aussi, et je crois que tout le monde en a. Certains ont encore besoin de se chercher pour trouver les passions en question, mais c'est important d'être passionné dans la vie. Il n'y a qu'ainsi que l'on se construit et que l'on progresse. Et passionnée, je le suis, autant par mes lectures que par les sujets sociaux et politiques qui me tiennent à coeur, et que je me sens prête à défendre envers et contre tout.

-Bien sûr
, je réponds quand Pâquette me demande si j'ai des rêves. Je pense que tout le monde en a, pas toi ? A mon avis oui, sans quoi elle ne m'aurait pas posé la question. Je rêve d'un monde plus juste, je rêve de participer à l'évolution positive de notre société, je rêve de porter la voix du peuple le plus haut possible. Je rêve d'une égalité réelle entre nous tous. Je m'emballe un peu trop, mais c'est ainsi que je suis et ai toujours été, je ne peux vraiment pas m'en cacher. Et toi, de quoi est-ce que tu rêves ?


code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeJeu 9 Avr - 15:00

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette appréciait vraiment la jeune Louison. Elle devait bien admettre que la jeune femme avait du caractère, et qu’elle avait de la suite dans les idées, ce qui n’était pas une mauvaise chose. La place de femme n’était pas simple à occuper, loin de là. Et quand on n’avait pas la couverture d’un époux, cela pouvait être encore plus dur. Mais Louison semblait définitivement capable de s’assumer seule, même si elle était encore jeune, et qu’elle avait probablement des rêves plein la tête.

Pâquette n’allait pas le lui reprocher. Si elle voulait penser qu’elle pourrait être libre toute sa vie, et faire ses propres choix, elle n’avait aucune envie de jouer les moralisatrices, et les briseuses d’espoir. Louison était presque encore dans le joug de l’enfance, venait de s’en libérer, et elle s’imaginait peut-être pouvoir changer le monde, et vivre comme elle le voulait. Pâquette lui souhaitait vraiment que cela puisse être le cas, et qu’elle ne se retrouve pas déçue au final.

A son âge, Pâquette avait déjà sa fille. Elle était à peine née, et elle avait vécu un peu plus tard, le drame de sa vie. Elle ne voulait pas que Louison connaisse une telle désillusion. Ni un tel malheur. Elle devait pouvoir vivre sa vie, profiter de sa jeunesse, être heureuse. Ce que Pâquette n’avait pas su faire, parce qu’on lui avait pris toute sa joie de vivre, en même temps qu’on lui avait pris Agnès, mais elle voulait tout de même le bonheur de Louison, parce qu’elle se sentait proche d’elle, enfin, aussi proche qu’elle puisse l’être.

-Bien sûr. Je pense que tout le monde en a, pas toi ? Je rêve d'un monde plus juste, je rêve de participer à l'évolution positive de notre société, je rêve de porter la voix du peuple le plus haut possible. Je rêve d'une égalité réelle entre nous tous. Et toi, de quoi est-ce que tu rêves ?

Pâquette devait reconnaître, que Louison avait de bien jolis rêves. Elle trouvait cela un peu utopiste, mais elle pouvait bien se le permettre, puisque c’était son rêve. Elle ne savait pas si Louison parviendrait à tout cela, mais elle le lui souhaitait. Elle était quelqu’un d’altruiste, puisque ce qu’elle souhaitait concernait tout le monde, et elle ne pouvait que le saluer. Elle fit un petit sourire, quand Louison lui retourna la question.

« Tu as de beaux rêves, et je te souhaite qu’ils se réalisent. Quant à moi… je n’ai pas vraiment de rêves. Ou disons, que cela relèverait plus du miracle. J’aimerais juste… revoir ma fille. Ou au moins savoir, ce qu’elle est devenue. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeLun 13 Avr - 15:10

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Je réponds par un franc sourire à Pâquette quand elle qualifie mes rêves de beaux. C'est également ainsi que je les perçois. Beau, ça se reproche bien souvent d'utopiste. Et il ne faut pas croire, j'en ai conscience. Le monde tel que je le rêve ne verra peut-être jamais le jour, ou bien dans très longtemps, si loin que je ne serais pas là pour le voir ouvrir les yeux. Mais si je peux contribuer à le construire, à ma manière, à mon échelle, planter les graines du monde de demain, d'une société plus juste, en correspondance avec les valeurs de la République qui me sont si chères, alors j'en serai heureuse.

C'est des rêves que naissent les plus hauts projets. Il en aura bien fallu pour y croire, après tout, lorsque fut menée la toute première révolution. Elle n'a pas suffi, mais l'histoire est ainsi pavée d'événements qui, conjugués, ont façonné notre société. Et j'y crois. Je le qualifie de rêve parce que c'en est un. Mais je crois au changement du rêve en une réalité. Et je souhaite, comme Pâquette, qu'il se réalise. Pas seulement pour moi-même mais pour nous tous. Le bien commun.

Pâquette commence à ajouter qu'elle n'a pas de rêves. Je n'y crois pas, je suis certaine qu'on en a tous, et si elle pense le contraire, alors je dois lui prouver qu'elle a tort. Mais elle se ravise. Elle a bien un rêve... qui relèverait du miracle, selon elle. Mais n'est-ce pas justement cela, n'importe quel rêve ? Un miracle auquel on donne corps, parfois seulement en esprit... et parfois en actes, avec plus ou moins de succès. On peut rêver de chevaucher des licornes, ça ne se réalisera jamais. Le rêve n'en est pas moins beau et apaisant pour autant.

Même si le rêve de Pâquette est en vérité douloureux. Revoir sa fille. Au moins avoir de ses nouvelles. Cette réponse me serre le coeur.. S'il pouvait seulement y avoir un moyen de réaliser ce rêve précis ! Je mettrais tout en oeuvre pour le réaliser.

-Je regrette tellement,
je lui réponds doucement. J'aimerais tant être capable de t'aider à la retrouver. Je suis convaincue qu'elle partage le même rêve que toi, où qu'elle soit.


code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeLun 15 Juin - 12:39

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette n’était vraiment pas du genre à souvent parler de sa fille. Elle ne le faisait même jamais. C’était beaucoup trop douloureux pour elle. Parce qu’elle savait qu’elle ne la reverrait sans doute jamais. Elle avait pourtant tant envie de la revoir… ne serait-ce qu’une fois, pour voir ce qu’elle était devenue, à quoi elle ressemblait. Elle ne doutait pas qu’elle était probablement devenue magnifique. Déjà bébé, elle avait été très belle. Certes, une fille était toujours belle aux yeux de sa mère, mais Pâquette était tout de même certaine de cela. Même si malheureusement, elle n’aurait sans doute jamais l’occasion de le vérifier.

Pâquette acceptait tout de même d’en parler avec Louison. Parce qu’elle avait confiance en la jeune femme. Et qu’elle se rapprochait le plus d’une amie. Pâquette n’avait pas beaucoup de fréquentations, parce qu’elle ne s’ouvrait pas aux autres, et qu’elle n’était probablement pas très avenante. Mais avec Louison, les choses étaient un peu différentes. Elle ressentait presque un lien maternel envers elle. Elle compensait la perte de sa fille sur la jeune femme, alors elle faisait attention à elle, même si elle n’avait jamais tenté de remplacer sa mère. Mais c’était tout de même ce qu’elle ressentait.

Parler d’Agnès ne la ramènerait pas. Mais ne pas en parler ne la ramènerait pas non plus. Cela ne lui ferait pas plus de mal non plus, étant donné qu’elle y pensait à chaque instant. Mais il est vrai que mettre des mots sur ce que l’on ressentait était douloureux. Mais elle se contentait d’être honnête. Si elle devait avoir un rêve, c’était bien de retrouver sa fille. Elle savait que cela ne se produirait jamais, et elle avait beaucoup de mal à vivre avec cela. Ça ne datait pas d’aujourd’hui. Elle souffrait depuis le jour de l’enlèvement, et le temps n’arrangeait rien du tout. La douleur restait latente.

-Je regrette tellement. J'aimerais tant être capable de t'aider à la retrouver. Je suis convaincue qu'elle partage le même rêve que toi, où qu'elle soit.

Elle afficha un léger sourire. Elle ne doutait pas que Louison l’aiderait si c’était possible. Malheureusement, cela ne l’était pas. Quant au fait qu’Agnès ressentait la même chose. Elle n’était pas sûre que la voleuse lui ait dit qu’elle n’était pas vraie fille. Et puis, pour cela, il faudrait que sa fille soit encore en vie. Ce dont elle ne pouvait même pas être sûre. Au fond d’elle, elle sentait que c’était le cas, mais c’était peut-être juste son envie qu’elle ressentait.

« Je sais bien, tu as toujours eu un grand cœur, ainsi qu’une détermination à défendre les causes perdues. Je pense qu’elle n’a aucune connaissance de mon existence. Elle doit penser que sa ravisseuse est sa mère… si elle est toujours en vie bien sûr… »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeMar 16 Juin - 11:48

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


J'accepte d'entendre que j'ai un grand coeur. Pour le nombre de défauts qu'on peut me reprocher (à juste titre), je veux bien aussi me reconnaître les quelques qualités que je possède, et je pense en effet qu'on peut dire que j'ai le coeur généreux, parce que je me soucie de mon prochain, souvent plus que de moi-même. J'aimerais aider tout le monde, et c'est un sentiment frustrant, parce que d'une part, tout le monde ne peut pas être aidé, d'autre part, tout le monde ne veut pas être aidé. Ce qui ne m'empêche pas de faire tout mon possible pour servir les causes les plus désespérées.

Un combat devient vain quand on cesse de se battre, ni plus ni moins. Et tout idéal est accessible pour peu que l'on accepte de s'y consacrer corps et âme. Et c'est mon cas. Ce sera toujours mon cas. Peu importe le regard que l'on portera sur mes convictions et ma manière de les défendre, qui peut déstabiliser parfois, j'en ai bien conscience, je n'abandonnerai jamais. Il n'est pas dans ma nature d'abandonner.

Elle ajoute que je suis toujours déterminée à défendre les causes perdues. Elle n'a sans doute pas tort, mais moi je ne conçois pas les choses de cette manière. Je n'ai pas le sentiment d'avoir, à aucun moment, consacré mon temps et ma hargne à une cause perdue d'avance. Certains pourraient pourtant affirmer que c'est bien cela, la révolution, les révolutions, des feux de paille, beaucoup de bruit, de fureur, pour un résultat vain. Mais en ce qui me concerne, j'estime qu'aucune des valeurs au nom desquelles j'ai un jour combattu n'était inaccessible. Pas de cause perdue pour moi, au mieux des causes désespérées. Mais s'il ne fallait que défendre les causes les plus évidentes, alors le monde n'évoluerait pas.

Je baisse les yeux, naïvement, je n'avais pas songé aux mensonges que cette femme avait sans doute servi à cette petite pour la convaincre, qui sait, qu'elle n'avait pas perdu sa mère. Qu'elle était sa mère. C'est terrible... mais il est peut-être préférable que cette enfant ait grandi avec l'amour d'une mère, fût-elle fausse et indigne, que dans la détresse du déracinement. Mais bien sûr, il n'est même pas certain que la fille de Pâquette soit encore en vie.

-Tu te trompes, je ne défends jamais de causes perdues,
je réponds avec douceur. Si je ne peux pas t'aider à retrouver ta fille, je suis certaine de pouvoir t'aider autrement. Dis-moi ce que je pourrais faire pour toi et je le ferai.


code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeLun 7 Sep - 10:34

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette était formelle, il y avait peu de monde comme Louison. Elle était véritablement altruiste, et c’était encourageant pour la suite. S’il y avait beaucoup de jeunes gens comme elle, le monde deviendrait peut-être meilleur. La femme n’avait pas un esprit rebelle, ou farouche, mais elle constatait les inégalités. Ce n’est pas pour autant qu’elle s’en plaignait, ou qu’elle comptait les combattre. Elle avait déjà ses propres démons à affronter, et elle était très loin d’obtenir la victoire. Elle ne se battait pas vraiment en même temps, elle laissait le temps filer sans rien entreprendre.

Mais heureusement, il y avait des personnes comme Louison. Cela amenait également une part d’inquiétude, si Louison était aussi téméraire, cela impliquait également qu’elle n’hésiterait pas à aller au-devant du danger, et ce n’était pas forcément une très bonne chose. Pâquette n’était pas sa mère, et elle ne pouvait donc pas lui dire quoi que ce soit, mais elle ressentait tout de même de l’inquiétude, et elle ne pouvait qu’espérer que tout se passe bien.

Elle avait toujours eu un instinct maternel envers Louison, c’était comme ça. Quand elle l’avait rencontrée, elle avait d’abord imaginé qu’elle était sa fille, même si au final, ce n’était pas du tout le cas, mais maintenant, elle la prenait tout de même pour un substitut. Elle agissait parfois avec elle comme une mère le ferait avec sa fille. Ce n’était pas forcément très sain, surtout pour elle. Mais elle faisait attention à ne pas se montrer trop intrusive, elle laissait la jeune femme vivre sa vie, et elle ne voulait en aucun cas devenir un poids pour elle.

-Tu te trompes, je ne défends jamais de causes perdues. Si je ne peux pas t'aider à retrouver ta fille, je suis certaine de pouvoir t'aider autrement. Dis-moi ce que je pourrais faire pour toi et je le ferai.

Louison était adorable, vraiment. Mais malheureusement, elle ne pouvait pas faire grand-chose pour elle. Sa présence, et son soutient étaient déjà très précieux à ses yeux. Il est vrai que d’une certaine manière, Louison améliorait sa vie, de la meilleure des façons. On pouvait difficilement faire pire, dans tous les cas. Elle lui était reconnaissante d’être présente, et elle n’avait pas envie de lui en demander plus, elle avait mieux à défendre.

« Tu fais déjà beaucoup, je t’assure. Ta présence est réconfortante, te je sais que j’ai ton soutien. Ça me suffit amplement. »

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeMar 8 Sep - 15:37

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Je ne suis pas capable de croire mon interlocutrice quand elle m'assure que je fais bien assez pour elle, ou en tout cas que j'en fais pour elle. J'ai vraiment le sentiment que ce n'est pas le cas du tout... C'est même tout l'inverse, et ce sentiment me frustre terriblement. Je ressens en présence de Pâquette le même sentiment qui me traverse toujours quand je me retrouve face à une situation qui me dépasse, avec le besoin crucial d'intervenir, limitée par les circonstances ou les principaux acteurs de cette même situation.

J'ai le même sentiment quand j'assiste de loin aux réunions des amis de l'ABC. J'ai envie d'en faire plus, j'ai besoin d'en faire plus, et pourtant, je suis coincée. Je ne peux pas agir contre la volonté des hommes du groupe, tout comme je ne peux pas agir contre la volonté de ma collègue. Mais à quoi bon ce désir profond d'aider si je suis sans cesse bridée dans mes intentions et dans mes mouvements.

Mais ce n'est pas de moi qu'il est question, il est question de Pâquette, et même s'il faut parfois forcer le destin pour que les choses se passent, je ne veux pas aller à l'encontre de la volonté d'une personne que j'apprécie. J'espère simplement être capable de l'aider... d'une manière ou d'une autre. Je suis obstinée. Je ne lâche jamais l'affaire si facilement. Même si je ne sais pas également à quelle affaire me raccrocher exactement.

-Si tu le dis,
je réponds avec un fin sourire au coin des lèvres. Mais je n'en ai pas fini avec toi, sache-le. Je serai là pour te soutenir, et je veux que tu te rappelles que tu peux te tourner vers moi si tu as besoin d'aide, en quoi que ce soit.

Je me rends compte que je suis peut-être un peu trop insistante, mais je ne sais pas m'empêcher de l'être. J'ai de l'affection pour Pâquette, et je la sens en détresse. Comment pourrais-je ne pas vouloir l'aider, de toutes les manières possibles ? Et je dois être capable de faire quelque chose pour elle. Je veux être capable de faire quelque chose pour elle.


code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Commer10
Pâquette la Chantefleurie
Pâquette la Chantefleurie
Messages : 149
Date d'inscription : 01/02/2019

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeVen 13 Nov - 19:07

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette n’avait pas du tout besoin qu’on lui fasse mille et unes promesses. Elle n’avait pas envie qu’on gâche de l’énergie pour lui venir en aide, parce que ça ne servirait à rien. Sa fille était irretrouvable. C’était comme ça. Pâquette le savait, même si secrètement, elle continuait de rêver de pouvoir la retrouver, pouvoir la prendre dans ses bras et lui dire à quel point elle lui avait manqué, durant toutes ses années. Elle voudrait s’excuser de l’avoir quitté des yeux durant quelques secondes. Comme elle se sentait coupable d’avoir perdu son trésor...

Elle devait vivre avec ce manque, et avec cette culpabilité. Si elle avait été une meilleure mère, elle n’aurait jamais laissé cette sorcière lui voler sa fille, l’échanger avec un bébé monstrueux. Comme si Pâquette aurait pu élever cet enfant qui n’était pas le sien, et qui avait les traits d’un monstre, tandis que sa petite Agnès avait été un bébé parfait, un vrai petit ange. Comme elle devait être une femme magnifique à présent... mais jamais elle ne pourrait voir à quoi elle ressemblait.

Parfois, elle tentait de l’imaginer. Elle avait encore les traits de sa fille gravés dans sa mémoire. Elle se souvenait de chaque détail, et elle avait également un petit portrait d’elle fait au crayon, qu’elle avait conservé toutes ces années, ainsi que quelques vêtements. Ils avaient perdu son odeur aujourd’hui, mais elle avait tout de même l’impression d’avoir gardé un bout de sa fille, de sa merveille, qu’elle ne retrouverait jamais à présent.


-Si tu le dis. Mais je n'en ai pas fini avec toi, sache-le. Je serai là pour te soutenir, et je veux que tu te rappelles que tu peux te tourner vers moi si tu as besoin d'aide, en quoi que ce soit.

Pâquette ne put s’empêcher de sourire légèrement. Louison était si gentille... si altruiste. Cette jeune femme avait vraiment un cœur en or. Mais elle perdait son temps avec elle, Pâquette continuait de le penser. Néanmoins, elle était très touchée, et reconnaissante envers Louison. Elle n’attendait rien de personne, comme elle n’attendait plus rien de la vie, mais c’était agréable parfois, de rencontrer quelques mains tendues, même si elle ne les acceptait jamais vraiment. A quoi bon.

“Je t’entends Louison. Mais tu fais déjà beaucoup pour moi, je t’assure. Ta compagnie est déjà un réconfort.”

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Abc10
Louison Bahorel
Louison Bahorel
Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2015

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitimeLun 16 Nov - 9:09

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Pâquette pourra bien prétendre que j'en fais bien assez pour elle, je ne la croirais pas pour autant. J'ai bien compris que pour le moment, elle ne compte rien réclamer de ma part, et si je dois l'aider, il faudra que j'emploie des moyens détournés. Mais je préfère dire et répéter ce que je pense, à savoir que je n'ai pas l'intention de me détourner d'elle ou de la laisser tomber. Si elle a besoin de moi, je serai là. Moi qui ai la prétention de vouloir aider et soutenir tout un peuple, j'aurais bien mal trouvé ma vocation si je me découvrais incapable d'aider ne serait-ce qu'une seule et unique personne. Et Pâquette mérite d'être heureuse. C'est une femme exceptionnelle à qui il est arrivé des choses épouvantables. J'estime qu'il est de mon devoir de l'aider et de la protéger coûte que coûte.

Je veux bien accepter de croire qu'elle considère ma compagnie comme une forme de réconfort, et tant mieux si je peux lui apporter au moins ça, mais il n'est évidemment pas question que je m'en contente pour autant. D'autant que ma présence n'est pas une chose que je peux lui apporter constamment (et d'ailleurs, je sais très bien qu'elle n'en voudrait pas constamment).

-Jamais je ne laisserai qui que ce soit se contenter du seul réconfort de ma compagnie,
je me permets de lui répondre avec un sourire malicieux aux lèvres. Sa vie est suffisamment tragique déjà sans que je ne la complique encore davantage.

Je ne me dénigre pas, je pense être de bonne composition, même si j'ai parfois un caractère un peu trop affirmé et frondeur qui peut déplaire. Mais je sais bien que ma compagnie n'est pas miraculeuse, elle ne sauve personne, elle ne pense pas les plaies de quiconque, et moi, j'ai besoin d'actions concrètes, j'ai besoin de sentir l'impact immédiat de mes faits et gestes sur autrui. J'ai besoin de laisser ma marque direct sur le monde. Je peux bien avouer que c'est en partie égoïste comme démarche. Cela n'empêche pas le souci que je me fais pour ma collègue d'être bien réel.

-Que tu estimes que j'en fasse beaucoup ou non n'est pas la question, je veux juste que tu saches que je suis capable d'en faire plus. Et si un jour tu as besoin de quelque chose, peu importe ce que c'est, je ne veux pas que tu oublies de te tourner vers moi, c'est tout.


code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) Empty
Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» On reconnaît aisément ses pairs, mais ils ne sont pas toujours compères | Ursus & Clopin
» L'ami est un complice qui nous aide à nous emparer du monde. (Eponine :3)
» RP's de Pâquette
» On devrait toujours suivre son intuition [pv Valjean <3]
» Liens de Pâquette

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Demain, dès l'aube :: La ville lumière :: Les beaux quartiers :: Quartier latin :: Le café Musain-