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 On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)

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Pâquette la Chantefleurie
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Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) - Page 2 I_icon_minitimeDim 14 Fév - 14:19

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Louison était une jeune femme très généreuse, Pâquette n’avait pas besoin de plus de preuves. Elle trouvait cela vraiment touchant, la force et la détermination qu’elle mettait dans son désir de vouloir aider les choses. Pâquette avait toujours eu beaucoup d’estime pour les personnes altruistes, c’était devenu si rare de ces temps. Heureusement qu’il y en avait toujours. Cependant, la femme espérait tout de même qu’on le rendait à Louison. Qu’il y avait des personnes pour prendre soin d’elle, pour veiller sur elle, et pour lui tendre la main. Elle estimait peut-être ne pas en avoir besoin, qu’elle pouvait très bien se gérer toute seule, mais tout le monde avait besoin de se reposer sur une tierce personne, à un moment ou un autre.

Pâquette évitait de le faire autant que possible, parce que cela n’allait jamais, depuis qu’elle avait perdu sa fille. Rien ne pouvait combler ce vide qu’elle ressentait. C’était ainsi. Et elle ne voulait donc pas s’imposer à qui que ce soit. Elle n’avait aucune envie de devenir un poids pour quelqu’un. Il y avait des personnes à aider, des personnes qui pouvaient espérer à un avenir plus heureux, mais elle ne faisait pas partie de ces gens, quoique Louison puisse en penser.

-Jamais je ne laisserai qui que ce soit se contenter du seul réconfort de ma compagnie.

C’était pourtant tout ce qu’elle pouvait faire pour elle. Elle ne s’en rendait sûrement pas compte. Pâquette avait toujours reporté son instinct maternel sur Louison. Elle était plus âgée qu’Agnès, mais Pâquette se disait tout de même qu’elle aurait pu être sa fille, et qu’elle aurait aimé qu’Agnès devienne une femme aussi forte. Elle ne saurait jamais ce que sa fille était devenue. Elle ne saurait jamais si elle avait survécu, mais elle aimait se l’imaginer, dans un monde où on ne le lui aurait jamais enlevé.

-Que tu estimes que j'en fasse beaucoup ou non n'est pas la question, je veux juste que tu saches que je suis capable d'en faire plus. Et si un jour tu as besoin de quelque chose, peu importe ce que c'est, je ne veux pas que tu oublies de te tourner vers moi, c'est tout.

« Tu es adorable Louison, vraiment. Mais n’oublie pas de t’occuper de toi aussi, c’est important. Tu ne dois pas t’oublier, ni laisser certains malotrus profiter de toi et tu dois mener ta vie de jeune femme. »

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Louison Bahorel
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Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 18 Fév - 9:05

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Je me moque d'être adorable ou non, je ne cherche pas à m'attirer la sympathie ou l'affection des autres, je n'agis pas dans le but d'obtenir une telle attention. J'agis dans l'intention de faire ce qui est juste, dans l'intention de faire ce qui doit l'être, selon des décisions, des convictions qui peuvent ne pas forcément être bien interprétée ou comprises. Être comprise m'importe plus que d'être appréciée.

Non, je ne cherche pas à être adorable, mais j'apprécie que Pâquette le ressente ainsi, si elle peut savoir qu'elle peut se tourner vers moi si elle doit se sentir mal ou en détresse. Car c'est ce qui importe. Qu'elle sache qu'elle a des personnes sur qui elle peut compter, Même si je n'ai bien sûr pas la garantie de pouvoir faire grand-chose pour elle. Je sais que je peux m'efforcer d'y parvenir, que je peux faire tout ce qui est en mon maigre pouvoir pour l'aider, autant que faire se peut. Elle le mérite. Elle le mérite largement.

-Ma vie de jeune femme ?
je répète avec une esquisse de sourire au coin des lèvres. Je ne sais même pas ce que c'est supposé signifier.

Je sais ce que l'on attend d'une jeune femme de mon âge, et je coche un certain nombre de cases. Nous ne sommes pas très fortunés, Jonah et moi, l'héritage parental se dissout peu à peu, mais je gagne ma vie. Je sais que je ne déplais pas à la gent masculine, du moins physiquement, je suis intelligente (sans prétention), cultivée, lettrée. Je pourrais peut-être intégrer les cercles de femmes intellectuelles, les salons parisiens, rencontrer un fiancé digne de ce nom, m'employer à devenir une femme du monde. Rien de tout ceci ne m'attire ni ne m'intéresser.

Pâquette a raison de le suggérer : mon sort individuel m'intéresse franchement fort peu. Il peut bien être négligé au profit de celui de tous les autres. C'est ça qui compte, c'est ça qui l'emporte au-delà de tout le reste.

-Ma vie telle que je la mène me convient à la perfection, ne t'en inquiète pas.

Tout n'est pas parfait, non, loin, très loin de là, mais la vie n'est malheureusement jamais parfaite, c'est ainsi.


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Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) - Page 2 I_icon_minitimeVen 18 Juin - 20:36

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pâquette savait bien que Louison était tout ce qu’il y avait de plus sincère. Et cela la touchait sincèrement, mais elle estimait qu’il n’y avait rien à faire pour elle. Personne ne pouvait l’aider, personne ne pourrait jamais l’aider. Chaque jour était une nouvelle peine, un nouvel effort, et elle se demandait chaque matin si elle devait continuer ou non. Certes, dans un coin de son cœur, il y demeurait un espoir qu’elle puisse un jour revoir sa fille, même si cet espoir s’amenuisait de jour en jour. Mais c’était la seule chose qui lui permettait de ne pas abandonner. Cet infime espoir, ce miracle qu’elle puisse un jour revoir sa fille. Elle s’en voudrait d’avoir louper ce jour, et puis, l’éternité ne lui faisait pas plus envie que cela, surtout qu’elle n’était pas réellement certaine que ce serait Dieu qui l’accueillerait.

Alors les efforts de Louison étaient vraiment touchants, mais ils étaient inutiles. Seulement, elle se doutait bien que quoiqu’elle dise, la jeune femme ne lâcherait pas le morceau. Depuis le temps qu’elles travaillaient ensemble, Pâquette avait appris à la connaître, et elle lui avait remarqué une force de caractère, et une grande ténacité. Cela lui serait probablement utile dans sa vie, mais cela pourrait aussi lui causer quelques ennuis, pour sûr.

-Jamais je ne laisserai qui que ce soit se contenter du seul réconfort de ma compagnie. Que tu estimes que j'en fasse beaucoup ou non n'est pas la question, je veux juste que tu saches que je suis capable d'en faire plus. Et si un jour tu as besoin de quelque chose, peu importe ce que c'est, je ne veux pas que tu oublies de te tourner vers moi, c'est tout.

Pâquette pouvait bien lui promettre ce qu’elle voulait, ce n’est pas pour autant qu’elle tiendrait ces promesses. Pâquette se voyait comme un cas irrécupérable, insoluble, alors pourquoi irait-elle embêter les autres pour de l’aide qui ne serait probablement que passagère ? Louison avait un grand cœur, et elle devrait s’en servir pour ceux qui en avaient réellement besoin, et surtout, qui pouvaient remonter la pente. Ce n’était pas le cas de Pâquette, et cela ne changerait pas, à moins d’un miracle. Elle adressa un petit sourire à la jeune femme, un brin amusé.

« Les jeunes d’aujourd’hui, vous êtes bien étonnants tous. Mais dans un bon sens. »

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Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) - Page 2 I_icon_minitimeMar 22 Juin - 10:47

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


Sa réflexion m'amuse. "Les jeunes d'aujourd'hui", hein ? Pourtant, Pâquette n'est pas si âgée. Certes, elle a eu le temps de vivre toute une vie - et quelle vie - avant que je ne naisse, mais pour autant, je ne peux que considérer que les mots qu'elle m'adresse conviennent bien mal à une femme qui n'a même pas atteint sa quarantaine encore. Malgré tout, je m'en amuse plus qu'autre chose. Son propos ne me surprend pas, il lui ressemble. C'est ainsi qu'elle est, comme une vieille âme coincée dans un corps encore relativement jeune, au fond. Et c'est normal, avec ce qu'elle a vécu.

Ma vie à moi n'a pas été un long fleuve tranquille, c'est vrai, mais je suis loin d'avoir enduré tout ce que mon interlocutrice a subi. Il est normal qu'elle se sente dépassée par le cours des événements, surtout que ceux-ci n'attendent personne, loin de là. C'est ce que le climat actuel a d'exaltant et d'angoissant à la fois. Les lignes bougent constamment, c'est à nous de faire qu'elles bougent afin d'abonder dans notre sens.

-Je ne crois pas que la jeunesse d'aujourd'hui puisse être enviée par celle d'hier, nous ne faisons que perpétuer un héritage nécessaire, faire porter des voix qui se sont élevées bien avant les nôtres.

Quand les grands sursauts de la révélation ont bousculé jusqu'aux fondations de notre politique, je n'étais même pas née. La Révolution première, celle dont nous n'avons de cesse que de nous inspirer, a été l'oeuvre d'une autre jeunesse, qui n'avait rien à envier à la nôtre. Non, les convictions et le combat qui m'animent ne sont pas l'apanage des "jeunes d'aujourd'hui", c'est une heureuse continuité, même si cela donne parfois le sentiment d'un serpent qui se mordrait la queue en continu. Le progrès endigué, les rêves enterrés, nous ne repartons pas de zéro, certes, mais il y a tant à faire, et il est aisé de se sentir dépassé par les émoluments constants d'une société dont le visage, perpétuellement, change. Enfin ! C'est nous rappeler de ne jamais nous reposer sur nos seuls acquis.

-J'aimerais bien savoir en quoi tu nous trouves si surprenants, même si j'apprécie de savoir que tu l'entends de façon positive,
j'ajoute en lui adressant un sourire légèrement taquin.

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Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) - Page 2 I_icon_minitimeDim 28 Nov - 0:38

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même
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Pâquette n’était pas spécialement âgée, mais elle ne se sentait pas réellement jeune. Parce que pour elle, sa vie était vraiment derrière elle. Il n’y avait rien qui l’attendait, rien qui puisse la faire espérer. Parce que ses espoirs étaient vains, et à peine y songeait-elle qu’elle les étouffait dans l’œuf, à moitié. Tout ce qu’elle pourrait vouloir, c’était retrouver sa fille, mais c’était impossible. Cela relèverait du miracle, et elle avait tendance à croire que Dieu l’avait abandonnée il y a longtemps, la punissant sûrement pour ses pêchers. Sur ce point, il s’était montré particulièrement cruel.

Et quand bien même, elle n’était de toute façon pas de la même génération que Louison. Louison était plus proche de l’âge qu’avait (qu’aurait) sa fille que du sien. Alors elle ne pouvait pas vraiment englober leurs façons de faire. On n’était pas seulement défini par son âge, bien entendu, mais cela jouait tout de même beaucoup, il fallait le reconnaître. Pour sa part, elle n’avait plus cette fougue, cette insouciance, mais c’était sans doute plus dû à ce qu’elle avait vécu qu’au reste.

-Je ne crois pas que la jeunesse d'aujourd'hui puisse être enviée par celle d'hier, nous ne faisons que perpétuer un héritage nécessaire, faire porter des voix qui se sont élevées bien avant les nôtres.

Pâquette ne saurait pas trop quoi lui répondre. Elle n’avait jamais vraiment porté attention à ce que faisait les autres, c’était une réalité. Non pas qu’elle s’en fichait, mais Pâquette s’était refermée sur elle-même dès la perte de sa fille. Alors elle n’avait pas spécialement suivi les mouvements révolutionnaires de sa jeunesse, qu’ils aient été portés avec beaucoup de voix ou non. Elle ne regrettait pas vraiment. Pâquette ne se sentait pas l’âme d’une combattante. Ce n’était vraiment pas sa tasse de thé, mais elle trouvait ceux qui le faisaient plein de courage, et elle leur souhaitait de parvenir à leurs fins, surtout comme c’était pour des causes aussi nobles qu’aujourd’hui.

-J'aimerais bien savoir en quoi tu nous trouves si surprenants, même si j'apprécie de savoir que tu l'entends de façon positive.

Ils étaient surprenants sans l’être au final. Quand on était jeune, on avait des idées, des rêves plein la tête, on faisait tout pour les réaliser, on se prenait la réalité en pleine figure, en général, mais on réussissait à se relever. Sauf que cette fois-ci, elle les trouvait beaucoup plus déterminés, beaucoup plus catégoriques sur leurs idéaux. Elle espérait que la chute n’en serait pas plus douloureuse, mais c’était une chose à laquelle il fallait s’attendre malheureusement.

« Eh bien, je trouve que vous êtes beaucoup plus… convaincus, et actifs. Persuadés de pouvoir changer le monde. »

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Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) - Page 2 I_icon_minitimeMer 19 Jan - 8:23

On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même

Louison & Pâquette


En ce qui me concerne, je veux croire que l'idéalisme n'est pas une invention de ma génération. Bien au contraire, nous nous inspirons de ceux qui nous ont précédé pour donner de la valeur à notre combat. Peut-être, en effet, que cette foi dans le changement est l'apanage de la jeunesse, je ne peux pas dire le contraire, je ne peux être certaine de rien à ce sujet, je me doute que passé un certain âge, on perd certaines des illusions essentielles au plus grand progrès.

Pour ma part, je crois que peu importe les générations, nous devrions tous être unis et prêts à prendre part au combat. Bien sûr, je sais que ce ne sera pas le cas, que l'écart générationnel engendre des incompréhensions et des conflits, mais je ne veut pas perdre mes croyances pour autant. En ce qui me concerne, j'ai beau avoir conscience de cela, ce n'est pas pour autant que je veux perdre mes convictions. Il est absolument hors de question pour moi de mettre de côté mes convictions. Au contraire, je ne demande qu'à les partager avec ceux qui, peut-être, estiment les avoir perdues. Il ne faut jamais perdre espoir, telle est ma vision des choses. Et au-delà de ça, au-delà du fait de ne pas perdre espoir, je veux communiquer mon espoir à tous les autres. A mes yeux, c'est important, et c'est même plus important que tout le reste.

-C'est pourtant la jeunesse qui nous a précédé qui a permis la Révolution, les droits de l'homme, la République, c'est la jeunesse qui nous a précédé qui est partie à l'assaut de la Bastille et a détrôné son souverain. En comparaison de cette génération, notre jeunesse ne fait que prendre exemple sur la précédente... En espérant que nous serons un exemple que la génération suivante pourra également respecter,
je lui réponds avec dans le ton de ma voix cette force de persuasion que j'ai tendance à utiliser à chaque fois que je mets un point d'honneur à défendre le bien fondé de ma cause.

Car cette cause est juste, car cette cause nous concerne tous, nous, citoyens d'une patrie qu'il faut défendre et protéger. Et je défendrai et protégerai celle-ci au prix de tout ce qui m'en coûte.

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Message#Sujet: Re: On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette)   On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) - Page 2 I_icon_minitimeDim 18 Sep - 11:07

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Louison ne comprenait peut-être pas ce qu’elle voulait dire, mais ce n’était pas très important. Il était possible que leur perception des choses soient différentes. Elles n’avaient pas le même âge, le même vécu, les mêmes aspirations. Pâquette n’en avait pas du tout, mais elle était tout de même heureuse de voir que la jeune femme était pleine de rêves. Il était bien que la jeune génération aspire à de grandes choses, car c’était à eux de faire bouger les choses après tout, pour vivre dans le monde qu’ils voulaient.

Bien sûr, ils se mettaient aussi dans une situation des plus dangereuses, mais il valait mieux voir une jeunesse motivée, et combative, plutôt qu’une jeunesse dépressive et qui n’avait envie de rien. Pâquette savait que Louison ne représentait pas tous les jeunes gens de Paris, mais en travaillant au Musain, elle avait l’habitude de les voir passer, ceux qui parlaient avec conviction et qui avaient envie de changement. Elle leur souhaitait d’arriver à leurs fins, mais ça ne serait pas facile. Car la volonté seule n’était pas assez pour arriver à tout, malheureusement, mais c’était déjà un très bon début. Mais encore une fois, la situation était particulière, et ce n’était pas un mince changement qu’ils réclamaient. Et il y aurait forcément des pertes, comme dans tout conflit qui ne se déroulait pas de façon pacifique.

-C'est pourtant la jeunesse qui nous a précédé qui a permis la Révolution, les droits de l'homme, la République, c'est la jeunesse qui nous a précédé qui est partie à l'assaut de la Bastille et a détrôné son souverain. En comparaison de cette génération, notre jeunesse ne fait que prendre exemple sur la précédente... En espérant que nous serons un exemple que la génération suivante pourra également respecter.

La Révolution, c’était encore autre chose pour Pâquette, et elle n’était pas certaine que ce soient les jeunes qui étaient allés se battre. Et puis, il y avait eu de graves abus durant cette Révolution, et au nom de la liberté, beaucoup d’atrocités avaient été commises, humaines et culturelles. Oui, les choses avaient changé, et les droits qui y avaient été instaurés étaient très importants mais Pâquette n’était pas une fervente admiratrice des révolutionnaires de 1789, mais elle n’était pas certaine que le dire à Louison soit une bonne chose.

« Il y a toujours des choses à prendre et d’autres à laisser. Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, et il s’agit de prendre les bons exemples, et de déterminer ce qui est à reproduire et ce qui ne l’est pas. Mais il est toujours bien d’être inspiré, et d’avoir des modèles à suivre. »

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HJ : Désolé pour le délai ! J'étais passée à côté de ta réponse On reconnaît toujours en autrui une part de nous-même (Pâquette) - Page 2 1793005677
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