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 Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer

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Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer Clerge10
Ebenezer Caudray
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Message#Sujet: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeLun 20 Mai - 13:01

Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Le temps était agréable. En même temps, c’était la belle saison alors les températures étaient assez hautes. Plus qu’à Guernesey à la même période en tout cas. Il faut dire aussi que vivre près des côtes n’aidait pas à avoir beau temps. Mais on s’y faisait, dans tous les cas, étant anglais, Ebenezer ne pouvait que trouver le temps de Paris très bon. Même s’il n’était pas venu en France pour la météo, bien entendu. Il y était venu pour une nouvelle vie, avec son épouse, et aussi parce que le père de cette dernière s’y était établi, et que le bon homme les entretenait sans rien demander en échange. Ebenezer avait quelques scrupules à profiter de la fortune de son beau-père, mais ce dernier ne cessait de lui répéter qu’il était heureux de subvenir aux besoins de ses enfants, le jeune pasteur ne pouvait que le croire sur parole.

Cela lui manquait tout de même un peu, de ne plus pouvoir officier. Il ne le niait pas, mais il savait qu’il ne pouvait pas le faire ici. La religion en France, bien que très semblable au protestantisme, n’employait pas les mêmes codes, les mêmes préceptes. Peut-être que certains seraient sensibles au message qu’il pourrait donner, mais il n’avait pas envie de créer des tensions, et d’avoir des soucis. Ce n’était pas grave. Il continuait de pratiquer sa religion de son côté, avec son épouse et son beau-père. Quoiqu’il en soit, il fallait bien avouer que certains jours, Ebenezer s’ennuyait un peu. Il ne savait pas toujours quoi faire. En tant que femme, Déruchette trouvait plus facilement des occupations qui l’intéressaient, mais il séchait parfois à avoir un peu d’imagination.

Il continuait tout de même de beaucoup lire, les ouvrages français lui plaisaient beaucoup. Et il aimait vraiment passer du temps à se perdre entre les pages d’un bon recueil. Et lorsque ses yeux commençaient à fatiguer, et qu’il était donc temps de faire autre chose. Il allait se promener, en compagnie de Déruchette, ou bien seul. Cela ne le dérangeait pas, un peu de solitude de temps en temps, et puis, cela lui permettait aussi de réfléchir et de prendre conscience de ce qui l’entourait. Il faut dire qu’encore une fois, l’architecture française avait de quoi impressionner les étrangers, et c’était d’autant plus intéressant qu’il y avait toujours une histoire derrière chaque pierre.

Mais pour ce jour-là, ce n’était pas les pierres qu’il avait envie d’observer, mais la nature. Il aspirait à un peu de verdure. Et il ne voyait pas d’autre endroit que le jardin du Luxembourg pour cela. C’était un endroit que le pasteur appréciait, et où l’on pouvait souvent faire quelques rencontres. D’ailleurs, il remarqua non loin de là, un jeune homme qui semblait chercher quelque chose, ou quelqu’un. Ou alors il contemplait quelque chose, il ne savait pas, mais dans le doute, il décida tout de même de l’aborder de manière amicale.

« Bonjour, vous cherchez quelque chose ? Je peux peut-être vous aider. »

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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeMer 21 Aoû - 20:05

Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt.
La révolution était passée, et si le soleil avait pris sa place dans le ciel, ce n’était clairement pas dans le cœur de Marius qu’il se trouvait. Oh, le jeune homme avait conscience qu’il avait énormément de chance d’être en vie, qu’il s’en sortait même plutôt bien au vu de la situation. Mais la situation ne s’était vraiment pas passées comme ils l’avaient voulu, cette révolution n’avait pas eu les conséquences qu’ils avaient cherché à provoquer et de nombreux amis étaient morts. Beaucoup avaient réussi à s’en sortir de justesse, comme lui, mais en même temps ça ne voulait pas dire qu’ils allaient forcément s’en sortir. Il y avait des séquelles qu’ils ne pouvaient pas ignorer, physiques d’une part, mais aussi morales. Marius ne savait pas vraiment comment ils allaient vivre maintenant, et lui-même ne savait pas vraiment ce qu’il devait faire.

Parce qu’il avait quand même pris la décision de se rendre au front malgré Cosette, malgré le fait qu’elle était sa femme et qu’elle l’attendait chez eux (enfin chez son grand-père, mais ils s’appropriaient quand même un peu la demeure). Marius se devait d’offrir une vie bien plus douce à Cosette, une vie où elle n’aurait pas peur de le perdre, une vie où elle ne manquerait de rien. Mais au lieu de cela, il avait décidé de se rendre au combat, de risquer sa vie et on pouvait clairement dire qu’il avait risqué sa vie. Le jeune homme ne savait donc pas du tout ce qu’il allait faire…

Maintenant qu’il était un peu plus remis sur pied, même s’il se sentait encore faible, Marius en profitait pour sortir et réfléchir un peu à la situation. Ce jour-là, il avait décidé de se rendre au jardin du Luxembourg. C’était ici qu’il voyait Cosette avant qu’elle ne soit sa femme, une époque bénie où il ne réfléchissait pas réellement aux conséquences de ses actes. Bon, il ne réfléchissait pas beaucoup plus maintenant non plus, mais en même temps il n’avait pas envie de faire de mal à son épouse. Il se disait que peut-être qu’en venant ici, il allait croiser le père de cette dernière… parce qu’il faudrait sans doute qu’il ait une conversation tout de même.

Mais il ne le vit nulle part. En revanche, un homme s’approcha de lui, lui demandant s’il cherchait quelque chose et s’il pouvait l’aider.

« Je cherche… » Marius hésita une seconde, avant de reprendre. « Non, je ne cherche rien. » Il pourrait demander à cet homme s’il avait vu le père de Cosette, mais au fond ça n’avait pas autant d’importance que cela. Il était de toute façon bien plus intrigué par un autre détail. « Vous n’êtes pas du coin n’est-ce pas ? » Demanda-t-il alors, parce qu’il avait quand même entendu le fort accent de son interlocuteur.

Enfin, il pouvait être du coin, mais l’homme semblait venir d’un autre pays et au vu de la situation, il dirait d’Angleterre, mais il était possible qu’il se trompe également.
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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeDim 3 Nov - 4:20

Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Les choses avaient été rudement troublées à Paris ces derniers temps. Ebenezer avait bien entendu eu vent de la révolte qu’il y avait eu. Des hommes avaient d’ailleurs perdu la vie, et Ebenezer trouvait cela vraiment triste. Que ce soit d’un côté ou de l’autre, il y avait eu des pertes humaines, le jeune pasteur ne prenait pas partie, parce qu’il n’était pas là pour ça, il savait juste reconnaitre la valeur d’une vie humaine. Il ne savait pas qu’elle serait la suite de tout cela, mais il espérait en tout cas que d’autres pertes ne seraient pas à déplorer. De ce qu’il avait compris de toute cette affaire, c’était que les revendications des uns n’avaient pas mauvais fonds. C’était même tout à fait louable, mais ce qu’il déplorait, et reprochait, c’était la violence. Des vies avaient été prises encore une fois, et ce n’était pas un constat très gai.

Malgré tout, la vie continuait. Il y avait eu des blessés qui s’en étaient tirés avec plus ou moins de séquelles, psychologiques et/ou physiques. Ebenezer avait prié pour eux, ne pouvant faire vraiment plus. Mais encore une fois, la vie continuait, et il ne pouvait se morfondre éternellement. Il n’avait connu personne personnellement, il était là depuis trop peu de temps en même temps, mais cela ne l’empêchait pas de ressentir tout de même de la peine. Mais bon, encore une fois, la vie continuait, et il devait se concentrer sur l’avenir, en espérant que de telles choses ne se reproduiraient pas.

Pour l’heure, il tentait de toujours de s’acclimater à Paris. Si les récents évènements l’avaient quelque peu refroidi, ou du moins inquiété, ce n’est pas pour autant qu’il comptait repartir à Guernesey, en tout cas, Déruchette n’avait pas émis l’idée de partir, donc il n’y avait aucune raison pour qu’ils fassent leurs valises. En tout cas il ne comptait pas se laisser abattre, et comptait bien passer un bon moment lors de cette petite promenade, c’était une belle journée en plus de cela, malgré les récents évènements. Et puis, s’il pouvait apporter son aide, ce serait encore mieux. Il ne savait pas s’il pourrait aider ce jeune homme, il avait l’air de chercher quelque chose, ou quelqu’un. Ebenezer n’était pas à Paris depuis longtemps, amis sait-on jamais, il saurait peut-être le renseigner, ce qu’il espérait.

« Je cherche… Non, je ne cherche rien. »

Bon, il ne savait pas si c’était vrai ou non, mais même si ce n’était pas le cas, il ne le prenait pas mal. Les gens n’avaient pas forcément envie de dévoiler toute leur petite vie, et il le respectait sans aucun mal. Quoiqu’il en soit, il espérait que ce jeune homme saurait trouver ce qu’il cherchait, si tenté est qu’il cherchait bel et bien quelque chose, ce qui n’était pas certain même s’il en avait l’air.

« Vous n’êtes pas du coin n’est-ce pas ? »

Ebenezer était habitué à ce qu’on lui pose la question depuis qu’il était arrivé, c’était normal. Il faisait de son mieux pour apprendre le français, ce qui n’était pas facile, et s’il progressait de jour en jour, son accent était encore bien présent. Le principal était qu’il soit compréhensible, et il se débrouillait plutôt bien, il était content. Mais il n’avait pas honte de dire qu’il n’était pas d’ici en tout cas, jusqu’ici, personne n’avait été farouche avec lui à cause de son origine.

« Non, c’est vrai. Je suis anglais, je viens de Guernesey pour être précis, c’est une petite île. J'essaye d'améliorer mon français et mon accent mais ce n'est pas évident. »

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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeMer 26 Fév - 21:23

Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt.
L’homme sous les yeux de Marius confirma le fait qu’il n’était effectivement pas d’ici. En un sens, le jeune homme n’avait pas forcément eu besoin qu’il confirme, puisque ça s’entendait parfaitement qu’il n’était pas du coin et Marius avait surtout envie de savoir d’où il venait précisément. Ce que l’homme lui apprit, en précisant qu’il était anglais, quand bien même Marius aurait pu le deviner à son accent. Même si son interlocuteur s’en sortait très bien avec le français, on ne pouvait clairement pas passer à côté de cet accent que Marius devinait être anglais. Mais il ne se contenta pas de lui dire qu’il était anglais, il lui apprit d’où il venait précisément. Ça ne devait pas être évident en tout cas de se retrouver dans un pays étranger. Marius ne savait pas s’il serait capable de s’en sortir s’il devait décider de traverser la Manche pour se retrouver en Grande Bretagne. Quand bien même, Marius parvenait à s’en sortir pas mal en anglais quand même, les études ça aidait beaucoup et il avait pas mal travaillé dans la traduction. Mais ce n’était pas pareil de s’en sortir dans une langue, que de vivre dans un tout autre pays. De toute façon, la question ne se posait pas, parce que Marius n’avait pas l’intention de faire sa vie ailleurs qu’ici, auprès de son épouse.

« Je trouve que vous vous en sortez vraiment bien. » Répondit-il, honnête. Il trouvait vraiment que le français de cet inconnu n’était pas trop prononcé. Bien sûr, on l’entendait bien et on devinait facilement qu’il était loin d’être français, mais il parlait très la France. Contrairement à Marius, qui lui parlait le langage du cœur. « Et qu’est-ce que vous amène en France Monsieur… ? » Le jeune homme arrêta sa phrase, se rendant compte qu’il ne connaissait pas le nom de son interlocuteur.

Ce qui était parfaitement normal, puisque ce dernier ne lui avait pas donné son nom, il ne risquait pas de le deviner donc. Il hésite à se présenter, mais il allait laisser l’homme le faire en premier. Et de son côté, il ne manquerait sans doute pas de se présenter à son tour une fois qu’il l’aura fait, parce que Marius n’avait aucune raison de cacher qui il était. En dehors du fait qu’il avait plus ou moins caché le fait qu’il cherchait le père de Cosette. Même si on ne pouvait pas non plus dire qu’il le cachait c’était simplement qu’il n’avait pas envie de rentrer dans les détails de sa vie, sans pour autant chercher spécialement à cacher quoi que ce se soit.
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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeJeu 26 Mar - 19:12

Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
La France avait un charme tout particulier, ce n’était pas Ebenezer qui allait dire le contraire, mais il n’y avait pas que cela. Force était de constatée que la langue était loin d’être simple à assimiler. Le Français était vraiment difficile à apprendre, et n’avait que très peu de rapports avec l’anglais, voire pas du tout. En tout cas, il avait eu du mal à s’y faire, et il lui avait fallu du temps avant de pouvoir faire des phrases compréhensibles et comprendre ce qu’on lui disait. Fort heureusement, il avait commencé à apprendre cette langue quand il vivait encore à Guernesey. Dès que son épouse avait émis l’idée d’aller à Paris, ils s’étaient tous les deux mis à apprendre le français. Et cela lui avait semblé plus simple d’apprendre avec Déruchette, et il était content aujourd’hui de pouvoir parler avec les Parisiens, même s’il gardait son accent anglais, évidemment, et qu’on reconnaissait donc facilement qu’il n’était pas d’ici, mais cela ne le dérangeait pas. Il n’était en aucun cas honteux de ses origines, au contraire. Il resterait fier d’être anglais, mais il n’était en rien contre le fait d’enrichir sa culture et de la mélanger avec une autre. Surtout que la France lui plaisait beaucoup pour le moment.

« Je trouve que vous vous en sortez vraiment bien. »

Ebenezer adressa un petit sourire à son interlocuteur. Il ne savait pas s’il disait cela pour être poli, ou s’il le pensait vraiment, mais le jeune pasteur préférait prendre cela comme ça venait, et ne pas vraiment chercher à compliquer les choses. Il ne connaissait pas cet homme, mais il lui semblait tout à fait amical et honnête, alors il avait envie de se fier à son intuition, tant pis s’il se trompait. Ebenezer avait toujours préféré prendre les choses du bon côté.

« Et qu’est-ce que vous amène en France Monsieur… ? »

La question pouvait se poser, effectivement. Et Ebenezer n’était pas gêné quant au fait de devoir y répondre. Il n’avait aucunement honte du pourquoi il était là, et d’une manière générale, il aimait bien parler avec les gens, leur raconter ses expériences et entendre les leurs. Non pas qu’il se pense plus intéressant que la moyenne, il n’avait pas cette prétention, mais le jeune homme avait toujours beaucoup aimé échanger avec les autres, même s’ils étaient des inconnus. Etre pasteur lui avait appris à ne pas faire de différences, et à être ouvert à chaque rencontre.

« Caudray, Ebenezer Caudray, mais vous pouvez m’appeler simplement Ebenezer. Je suis venu en France et plus précisément à Paris, car mon épouse avait envie de rejoindre son père, et je ne peux pas lui refuser grand-chose, je dois bien le reconnaître. »

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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 18:52

Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt.
L’homme sous ses yeux se présenta. Il s’appelait donc Ebenezer Caudray, Marius nota son nom mentalement dans son esprit. Il lui expliqua un peu la raison de sa venue en France. L’homme était marié, apparemment, et son épouse avait envie de rejoindre son père. Marius ne pouvait pas réellement être insensible aux paroles de son interlocuteur, parce qu’il y avait comme un écho dans sa propre histoire. À la différence que lui s’était marié précipitamment avec Cosette dans le but qu’elle ne soit pas obligée de suivre son père en Angleterre et qu’ils ne soient pas séparés. Ce n’tait pas la même chose, surtout que le père en question ne faisait pas réellement parti de leur vie. Mais il y avait quand même une sorte d’écho.

Marius afficha un sourire quand il entendit son interlocuteur affirmer qu’il ne pouvait pas refuser grand-chose à son épouse. Encore une fois cela faisait en grande partie écho à son histoire. On ne pouvait pas réellement dire que Marius avait été un homme exemplaire dans son mariage, malgré le fait qu’ils ne soient pas mariés depuis si longtemps non plus. Mais il ne pouvait pas refuser grand-chose à Cosette non plus.

« Je comprends parfaitement. J’ai la chance d’être marié également et je ne peux pas refuser grand-chose à ma tendre épouse non plus. »
La vérité de temps en temps quand il partait au combat… « Nous nous sommes mariés nous pour éviter qu’elle soit dans l’obligation de suivre son père en Angleterre… sinon nous nous serions perdus pour de bon. »

Il ne savait même pas réellement pourquoi il parlait de son histoire avec cet inconnu, mais en même temps c’était plutôt simple de parler avec lu. Sans doute parce qu’il y avait quelques échos. Dans tous les cas, c’était plaisant pour Marius de pouvoir parler un peu de Cosette à quelqu’un qui n’allait pas le juger parce qu’il l’avait épousé contre l’avis de ses amis, contre l’avis du père de la jeune femme et surtout parce qu’il avait décidé de partir au combat en prenant le risque de la rendre veuve. Ce n’était pas dis que Ebenezer ne soit pas du genre à lui faire la morale sur le dernier point, mais puisqu’il n’en savait rien, Marius était quand même un peu tranquille de ce côté. En tout cas, il sentait déjà des atomes crochus avec cet homme. Ils ne se connaissaient pas encore du tout, mais Marius se disait qu’ils pouvaient parfaitement bien s’entendre.
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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeVen 2 Oct - 10:55

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Ebenezer n’avait pas vraiment de mal à raconter sa vie aux autres, à de parfaits inconnus. Il avait toujours eu une facilité à parler, à communiquer. En même temps, quand il officiait encore, il parlait sans cesse aux fidèles, et les recevait pour la confession. Il est vrai qu’au bout d’un moment, il connaissait tout le monde, Guernesay n’était pas très grand, mais tout de même, il avait dû apprivoiser tous ces visages, ce qui l’avait habitué à parler facilement avec les autres, même quand il ne les connaissait pas. Il n’avait jamais été particulièrement timide, mais c’était tout de même quelque chose qui s’apprenait, d’être avenant, et naturel avec cela.

Et puis, ce Marius lui paraissait vraiment agréable, alors il n’avait aucun mal à discuter avec ce jeune homme. Il ne le connaissait pas du tout, mais il avait tout de même de bonnes impressions le concernant, alors, il pouvait bien discuter un peu avec lui. D’autant plus qu’Ebenezer ne connaissait presque personne ici, à Paris, alors se faire des amis était une bonne chose pour lui, même s’il n’en était pas encore au point d’être ami avec ce jeune homme, bien entendu, mais cela viendrait peut-être, qui sait.

« Je comprends parfaitement. J’ai la chance d’être marié également et je ne peux pas refuser grand-chose à ma tendre épouse non plus. Nous nous sommes mariés nous pour éviter qu’elle soit dans l’obligation de suivre son père en Angleterre… sinon nous nous serions perdus pour de bon. »

Le jeune pasteur afficha un petit sourire, quand son interlocuteur lui affirma ne pas pouvoir non plus refuser grand-chose à son épouse. Ebenezer ne se voyait vraiment pas capable de dire non à Déruchette, elle était si douce, si tendre, si parfaite, c’était tout bonnement impossible pour lui de ne pas adhérer à ce qu’elle voulait. Tant que cela restait raisonnable, et en accord avec Dieu, bien évidemment, mais il n’avait jamais eu d’inquiétudes à ce sujet. Le jeune homme lui appris aussi qu’ils avaient évité que son épouse ne doive partir avec son père en se mariant rapidement. C’était un peu… perturbant. Il comprenait ce geste d’amour, presque désespéré, mais il se sentait un peu peiné pour eux. Cela n’avait pas été un vrai mariage préparé, entourés de ceux qu’ils aimaient, et le père et la fille devaient maintenant avoir des relations compliquées, à son avis. Mais bon, peu importe, il n’avait en aucun cas l’envie de les juger.

« Oh… je vois. Le père et la fille doivent avoir des relations compliquées à présent. »


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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeJeu 13 Mai - 14:30

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Cet homme avait franchi La Manche dans le but de rejoindre le père de son épouse et donc permettre à celle-ci de le retrouver, pendant que de son côté, Marius avait épouse Cosette dans le but qu’elle ne se retrouve pas à devoir franchir La Manche et la perdre pour toujours. Leurs histoires étaient particulièrement différentes, mais ils avaient quand même ce point en commun qui faisait qu’ils ne pouvaient rien refuser à leurs épouses. Enfin… cela dit, de son côté, Cosette avait perdu la trace de son père pour lui, quand Ebenezer visiblement avait quand même permis à son épouse de le retrouver ce père.

Ebenezer affirma qu’il voyait ce qu’il disait, ne manquant pas de commenter que son épouse et son père devaient maintenant avoir une relation complexe. Marius afficha une sorte de grimace en entendant les paroles de son interlocuteur. Il aurait bien aimé pouvoir contredire cet homme à ce sujet, mais ce n’était malheureusement pas possible. Enfin… techniquement parlant, Cosette n’avait pas de relation complexe avec son père, puisqu’on pouvait juste dire qu’elle n’avait plus de relation du tout.

« Eh bien, pour tout vous dire… depuis que nous nous sommes mariés, elle n’a pas eu la possibilité de voir son père. » Ce qui signifiait donc quelle n’avait pas une très bonne relation avec son père, qu’elle n’avait tout simplement aucune relation. « Mais effectivement, cet homme n’a pas vraiment apprécié notre union. »

Pensait-il. En soit, il n’avait pas eu l’occasion de revoir le père de la jeune femme depuis très longtemps, mais c’était évident que cet homme n’avait pas pu apprécier leur union, puisqu’il ne l’avait en aucun cas approuvé. Mais maintenant, de toute façon, cet homme ne pouvait plus rien faire puisque Cosette était officiellement son épouse devant le grand Seigneur.

« Mais j’espère qu’un jour, elle aura l’occasion de renouer une relation avec son père. »
Il ne savait pas encore comment, mais il l’espérait vraiment. Pour Cosette, parce qu’elle le méritait.
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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitimeLun 8 Nov - 9:55

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Ebenezer avait le sentiment qu’il avait plusieurs similitudes avec cet homme. Pourtant, si lui était venu vivre près du père de son épouse, son interlocuteur lui, avait épousé la jeune femme de son cœur pour qu’elle ne suive pas son père. Il y avait une différence. Il n’était pas pour les séparations des familles quand elles étaient forcées, mais il comprenait que Marius et Cosette n’aient pas voulu se séparer. Il espérait tout de même que les choses restaient assez apaisées, entre les deux jeunes gens et le père de Cosette, même si évidemment, cela s’annonçait quelque peu compliqué.

Les histoires de famille, c’était ce qu’il y avait de plus complexe, et en tant que pasteur, quand il officiait encore, il en avait entendu de toutes sortes. Et à chaque fois, il avait senti son cœur se serré, à l’idée de ces familles déchirées. La dernière histoire en date, c’était celle des Girardet. Il avait bien vu qu’Ursus était tout de même peiné de devoir laisser ses enfants, même si ce n’était pas à un sort déplaisant, à ce qu’il avait compris. Il ne blâmait pas du tout Marius d’avoir voulu retenir Cosette, il comprenait parfaitement son geste. Il était simplement peiné de voir que leur mariage ait dû se faire dans ces conditions.

« Eh bien, pour tout vous dire… depuis que nous nous sommes mariés, elle n’a pas eu la possibilité de voir son père. Mais effectivement, cet homme n’a pas vraiment apprécié notre union. Mais j’espère qu’un jour, elle aura l’occasion de renouer une relation avec son père. »

Ebenezer s’en doutait, mais il aurait préféré que les choses se passent autrement, se passent mieux. Personne n’était à blâmer dans cette situation, c’était l’enchaînement des évènements qui n’avait pas été le bon. Le père avait le droit de ne pas apprécier cette union, puisque cela lui avait enlevé sa fille, mais elle avait également le droit de vouloir être avec l’homme qu’elle avait choisi, et ne pas rester toute sa vie auprès de son père.

« Je vois, ce n’est pas une situation facile. J’espère également qu’ils pourront se revoir. C’est triste de voir des membres d’une même famille désunis pour ce genre de choses. »

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Message#Sujet: Re: Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer   Penser, c'est chercher des clairières dans une forêt | Marius & Ebenezer I_icon_minitime

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